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Municipales à Paris : face à Rachida Dati, Marine Tondelier souhaite une union «la plus large possible» de la gauche

Europe 1 avec AFP . 1 min
Congrès des Ecologistes : forte de 2.500 soutiens, Marine Tondelier répond aux critiques internes
Municipales à Paris : face à Rachida Dati, Marine Tondelier souhaite une union «la plus large possible» de la gauche © Bastien André / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Pour empêcher Rachida Dati de prendre possession de la mairie de Paris en 2026, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, aux côtés de David Belliard désigné chef de file du parti pour cette élection, a appelé à l'union "la plus large possible" de la gauche, LFI comprise.

La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a prôné mardi l'union "la plus large possible" de la gauche aux élections municipales à Paris, LFI comprise, pour ne "pas laisser les clés" de la capitale à Rachida Dati.

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Comme pour la prochaine présidentielle, "nous voulons les unions les plus larges possibles" en vue des municipales de 2026, a exposé la patronne des écologistes lors d'une conférence de presse avec David Belliard, chef de file du parti pour les municipales à Paris.

"On n'a pas prévu de laisser les clés à Rachida Dati"

"Ce qu'on fait à Paris est aussi un démonstrateur de ce qu'on va faire pour la France. Il y a ici le risque qu'une ville de gauche bascule à droite. On va tout faire pour que ça n'arrive pas. On n'a pas prévu de laisser les clés à Rachida Dati", la ministre de la Culture et candidate d'opposition potentielle à Paris, a affirmé Marine Tondelier. "On n'a pas prévu de laisser les uns et les autres (...) dépenser plus d'énergie dans leur campagne à se taper les uns sur les autres qu'à combattre nos adversaires," a ajouté la cheffe des Écologistes, récemment réélue à la tête de son parti.

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David Belliard a adressé ce mardi un courrier à l'ensemble des forces de gauche et écologistes de la capitale (PS, PCF, LFI, Place publique, syndicats, ONG...), qu'il appelle "solennellement à ouvrir une démarche commune" dès le premier tour. L'adjoint écologiste à l'Hôtel de ville a déjà rencontré le chef de file des communistes parisiens, le sénateur Ian Brossat. "Je ne sais pas encore qui va représenter LFI, tout comme au PS", où une primaire interne doit désigner le 30 juin le successeur d'Anne Hidalgo.

Les deux prétendants socialistes, Rémi Féraud et Emmanuel Grégoire, ont chacun exclu toute alliance avec LFI. "Notre objectif, c'est de convaincre tout le monde avec la stratégie de l'entonnoir, qui est de s'intéresser d'abord au projet", a plaidé David Belliard.

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"L'effet épouvantail à Paris, c'est d'abord la droite", et pas LFI, a commenté l'élu du 11e arrondissement, alors qu'un livre-enquête, "La Meute", a révélé les méthodes de fonctionnement déjà très décriées du parti de Jean-Luc Mélenchon. "Oui, l'union, c'est compliqué. Mais si on décide que c'est surmontable, on le surmonte. C'est ce qu'on a fait avec le NFP", a fait valoir Marine Tondelier, appelant la gauche à retrouver le même "instinct de survie" qu'aux législatives de 2024.