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Massacre en Syrie : Emmanuel Macron et Jean-Noël Barrot accusés par l'opposition d’avoir été naïfs

Alexis Delafontaine . 1 min

Alors que 1.068 morts sont déjà recensés en Syrie, la position de la France est vivement critiquée. L’opposition accuse Emmanuel Macron et son gouvernement d’avoir été naïfs face au président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Chareh, soupçonné de laisser faire ces violences. L’invitation du dirigeant syrien à l’Élysée suscite également de vives réactions.




1.068 morts, selon le dernier bilan provisoire des massacres qui ont lieu en Syrie contre les populations alaouites et chrétiennes. Alors tous les regards se portent vers le nouveau président syrien Ahmad al-Chareh, accusé de laisser faire ces massacres, mais aussi Emmanuel Macron et le gouvernement français, accusés d’avoir été naïfs.

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Jordan Bardella accuse le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot d’être allé se prosterner devant Ahmad al-Chareh, après son arrivée pouvoir, fermant les yeux sur le passé djihadiste et tortionnaire du nouveau président syrien.

"Les relations internationales, ça mérite le temps long"

L’autre reproche majeur est l’invitation à l’Élysée lancée par Emmanuel Macron à son homologue syrien, une erreur selon le député RN Laurent Jacobelli. "La diplomatie du président de la République et du gouvernement en général va d'échec en échec. L'inviter à l'Élysée était pour le moins précipité. Il aurait été plus sage et plus prudent d'attendre et de voir. Malheureusement, on a vu. Je pense que la diplomatie, les relations internationales, ça mérite le temps long, ça mérite la réflexion", explique-t-il.

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Pour l’eurodéputée Reconquête, Sarah Knafo, le gouvernement ferme les yeux sur ces massacres, car "ce ne sont ni les bonnes victimes (car chrétiens), ni les bons bourreaux, (car islamistes)". Au-delà de la classe politique, l’ancien Premier ministre François Fillon alerte sur la gravité de la situation et appelle Emmanuel Macron à faire pression maintenant sur le président syrien pour stopper ces massacres.