Le protocole destiné aux écoles doit être réévalué mardi matin en conseil de défense. 1:32
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Jean-Rémi Baudot, édité par Jonathan Grelier , modifié à
Alors que le protocole sanitaire pour les écoles devrait être réévalué mardi matin en conseil de défense à l'Elysée, la question de mettre en place des distributions gratuites de masques pour les élèves anime la majorité. "C’est une mesure de bon sens", clame une macroniste auprès d'Europe 1. Le ministre est moins convaincu.

Le conseil de défense mardi matin à l’Elysée va être l'occasion pour le gouvernement de réétudier certains protocoles sanitaires. Que ce soit dans les entreprises, les écoles, les transports, le monde sport ou de la culture, il faut s’adapter au contexte du moment. Selon les informations d'Europe 1, le protocole destiné aux écoles devrait ainsi être réévalué. Lundi devant les syndicats, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer l’a reconnu : il va y avoir des "ajustements", en particulier dans les territoires où le virus est le plus virulent.

"On n'est pas dans le monde des Bisounours"

Mais parmi ces ajustements, un point fait débat : il s'agit du coût des masques pour les élèves. Le ministre s’est dit opposé à ce que l’Etat les distribue gratuitement dans les établissements. "On n’est pas dans le monde des Bisounours. On ne peut pas tout distribuer", décrypte un conseiller.

Sauf que la pression est forte. Notamment pour que ces masques soient gratuits pour les élèves de plus de 11 ans. D'ailleurs, des voix s’élèvent pour demander cette gratuité au sein même de la République en marche. "C’est une mesure de bon sens", clame une macroniste auprès d'Europe 1.

"Tout peut toujours changer"

Pour le moment, les membres du gouvernement semblent plutôt contre une telle mesure et mettent en avant la hausse de l’allocation de rentrée, ou encore les masques envoyés directement à plus de huit millions de Français précaires par la Poste cet été.

Mais, comme souvent, c’est le président de la République Emmanuel Macron qui pourrait avoir le dernier mot. Un conseiller s'en amuse : "On est en macronie, tout peut toujours changer."