L'Élysée communiquera sur le rôle de Brigitte Macron "fin août, début septembre"

Son rôle "se construit aussi en fonction des sollicitations des Français", précise son entourage.
Son rôle "se construit aussi en fonction des sollicitations des Français", précise son entourage. © YOAN VALAT / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
"On y travaille avec les juristes depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée", explique l'entourage de la Première dame.

L'Élysée publiera "fin août, début septembre" une "communication" sur le "rôle public" de la Première dame, Brigitte Macron, a appris mardi l'AFP auprès de son entourage. "On y travaille avec les juristes depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée", précise-t-on de même source, alors que plus de 280.000 internautes ont signé une pétition contre la reconnaissance de tout "statut particulier" pour la Première dame.

"Prendre le temps." Son rôle, fait-on valoir, "se construit aussi en fonction des sollicitations des Français", d'où sa volonté de "prendre le temps" de sa définition dans ce document dont la forme, communiqué de presse ou charte, reste à définir. Ancienne enseignante, Brigitte Macron pourrait embrasser "plusieurs causes" qui restent à préciser, mais avec pour "fil conducteur" l'éducation et l'"intégration des différences dans la société".

"Il n'a jamais été question de modifier la Constitution, de faire une loi, mais d'être transparents, ce qui n'avait pas été le cas avec les anciennes Premières dames", souligne-t-on encore de même source. Le document mentionnera ainsi pour la première fois "le nombre de collaborateurs" de l'Élysée attachés à son service, à l'exception de ceux liés à sa sécurité, sans préciser le budget qui lui est consacré.

"Madame Macron suit l'actualité mais ne commente pas." "Pour avoir une ligne budgétaire, il faudrait qu'elle ait un statut, or elle n'est pas élue", fait valoir son entourage. Quant à la pétition qui lui dénie tout statut, "Madame Macron est informée et suit l'actualité mais elle ne commente pas", ajoute-t-on de même source. "On peut s'étonner de l'identité de la personne qui l'a lancée et se présente comme un artiste, mais qui est aussi un opposant politique", relève toutefois son entourage.