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Au procès l'opposant aux cyberharceleurs de sa mère, Tiphaine Auzière dénonce la «dégradation des conditions de santé» de Brigitte Macron

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
Brigitte Macron
Brigitte Macron © LUDOVIC MARIN / AFP

Lors du second jour du procès de 10 personnes accusées de cyberharcèlement à l'encontre de la Première dame, sa fille Tiphaine Auzière a été appelée à la barre du tribunal correctionnel. Elle a affirmé que la santé de sa mère Brigitte Macron s'était "dégradée" du fait de la rumeur transphobe qui l'accable depuis des années.

Tiphaine Auzière, fille de la Première Dame Brigitte Macron, a dénoncé ce mardi 28 octobre devant le tribunal une "dégradation des conditions de santé" de sa mère, cible de nombreuses rumeurs l'accusant d'être une personne transgenre, et pour laquelle dix personnes sont jugées en ce moment à Paris pour cyberharcèlement.

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"C'est quelqu'un qui subit en permanence des attaques"

"C'est important d'être là aujourd'hui pour exprimer le préjudice qui peut être celui de ma mère", a déclaré Tiphaine Auzière devant le tribunal correctionnel de Paris, mardi 28 octobre. "J'ai vu réellement un changement et une dégradation de ses conditions de vie", a-t-elle poursuivi, tandis que Brigitte Macron est absente du procès.

Les dix personnes sont accusés d'avoir publié et nourri des rumeurs sur le sexe de la Première dame, arguant qu'elle aurait d'abord été un homme nommé Jean-Michel Trogneux (son frère) avant de devenir Brigitte, et qui la harcèle depuis des années en ligne.

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L'épouse du chef de l'Etat "est contrainte de faire attention aux tenues (qu'elle porte), aux postures car elle sait que son image peut-être détournée" en permanence, a déploré Tiphaine Auzière, avocate de 41 ans, au cours de sa déposition devant le tribunal correctionnel.

"C'est quelqu'un qui subit en permanence des attaques, il n'y a pas une semaine ou une personne ne lui parle pas des faits, même de manière bienveillante. (...) Elle ne peut pas, dans sa vie, faire abstraction de toutes les horreurs qu'on entend sur elle. Ce qui est extrêmement difficile à vivre pour elle, c'est les répercussions sur ses enfants et petits-enfants, dont le dernier a 10 ans", confirme Tiphaine Auzière. Ces derniers seraient "constamment" interrogés sur le genre de leur grand-mère.

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Brigitte Macron serait "sur le qui-vive constant", tandis que sa fille dénonce des rumeurs et messages qui ont "un impact croissant" sur sa vie et sa santé. Au terme de la journée d'audience, 3 à 12 mois de prison avec sursis ont été requis contre les cyberharceleurs présumés. Le verdict a été mis en délibéré.