«Ça n'a rien à voir avec Charlie Hebdo» : Marc Menant épingle la défense des cyberharceleurs de Brigitte Macron
Le procès de cyberharcèlement de Brigitte Macron a débuté ce lundi. Dix prévenus sont présents pour répondre de leurs propos sur les réseaux sociaux à l'encontre de l'épouse d'Emmanuel Macron, dans le cadre de rumeurs sur son identité sexuelle. Interrogé face à la position de certains qui prône la liberté d'expression et l'esprit Charlie, Marc Menant assure que "ça n'a rien à voir" avec ces rumeurs. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Le procès de cyberharcèlement sexiste envers Brigitte Macron n'en est qu'à son commencement. 10 personnes sont jugées à Paris pour avoir cyberharcelé sur les réseaux sociaux la femme du président de la République. Cette dernière est cible d'une fausse information selon laquelle elle serait une femme transgenre.
"Idée de nuire pour nuire"
Des peines de prison de trois à 12 mois avec sursis ont été requises devant le tribunal correctionnel. Mais certaines accusés prônent la liberté d'expression et l'esprit Charlie pour justifier leurs propos. Au micro de Christine Kelly et vous, Marc Menant dénonce cette position de défense.
La rumeur sur la potentielle transidentité de Brigitte Macron "n'a rien à voir avec Charlie Hebdo. J'ai été pendant des années lecteur de Charlie. La caricature, le droit au blasphème, ça c'est intellectuel entre guillemets. Mais ça n'a rien à voir avec simplement la basse attaque, l'idée de nuire pour nuire. C'est totalement différent", conclut-il.