Législatives : Collard et Sara dans l'arène, LREM frôle les 30%

Marie Sara et Gilbert Collard s'affrontent dans le Gard.
Marie Sara et Gilbert Collard s'affrontent dans le Gard. © Montage via AFP
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Marie Sara défie Gilbert Collard dans le Gard. Son parti, La République en marche!, serait crédité de 29% d'intentions de vote d'après un sondage Elabe publié vendredi.

Duels attendus, histoires décalées, déclarations fracassantes… Avec "L'œil des législatives", suivez chaque jour sur Europe1.fr le meilleur de la campagne.

#Le tweet du jour : Bussereau en veut toujours aux pro-Fillon

Près de deux mois ont passé depuis le premier tour de la présidentielle mais Dominique Bussereau n'a pas pardonné. Député sortant de Charente-Maritime, le juppéiste en veut toujours autant à ceux qui ont soutenu François Fillon après l'épreuve du Trocadéro, le 5 mars quand le candidat LR était dans la tourmente. Selon lui, ils seraient responsables de la défaite possible des Républicains lors des législatives, dont le premier tour a lieu dimanche.

#Le duel du jour : Collard et Sara dans l'arène du Gard

Entre Gilbert Collard et Marie Sara, il n'en restera qu'un dimanche 18 juin. L'avocat, un des deux députés sortants du Front national, espère conserver son siège cette 2ème circonscription du Gard au fort vote FN (33,54% au premier tour de la présidentielle). Mais l'ex-torera et novice en politique, choisie pour défendre les couleurs de La République en marche!, lui donne du fil à retordre : selon un sondage Ifop pour le JDD, elle récolterait 56% des suffrages au second tour, contre 31% au premier tour (32% pour son adversaire frontiste).

#Le sondage du jour : LREM en tête mais la participation s'annonce faible

C'est l'une des dernières enquêtes d'opinion avant le premier tour des législatives, et elle devrait satisfaire En Marche!. D'après ce sondage Elabe pour BFM TV publié vendredi, le parti d'Emmanuel Macron récolterait 29% des intentions de vote, contre 23% pour Les Républicains, 17% pour le Front national, 11% pour La France insoumise et 9% pour le Parti socialiste. Moins d'un Français sur deux (49%) se dit sûr d'aller voter dimanche.

#Le prudent du jour : Edouard Philippe ne s’enflamme pas

Malgré les bons sondages, malgré les résultats des Français de l’étranger, Edouard Philippe prend ses précautions au moment d’évoquer les législatives. "Je suis prudent. Je suis prudent parce que l'exemple britannique de cette nuit, mon expérience personnelle avec Alain Juppé, m'ont conduit à penser que tous ceux qui avant les élections tiraient des plans sur la comète étaient parfois surpris après les élections", a déclaré le Premier ministre sur Europe 1. L’ancien député-maire du Havre fait référence au statut de favori d’Alain Juppé, dont il était le porte-parole, à la primaire de la droite, où le maire de Bordeaux avait finalement été balayé par François Fillon.


Edouard Philippe "prudent" sur le raz-de-marée...par Europe1fr

"Il y a trois mois, les commentateurs nous interrogeaient en nous disant : mais si Emmanuel Macron est élu président de la République, il ne pourra pas disposer d'une majorité. Aujourd'hui, vous dites l'inverse, sa majorité serait trop nombreuse. On verra bien", a poursuivi Edouard Philippe.

#L’ombre du jour : Marine Le Pen, la discrète

On n’avait vu qu’elle, ou presque, pendant la présidentielle. Mais depuis sa défaite au second tour, Marine Le Pen peine à se faire entendre. D’abord parce qu’elle a accordé peu d‘interviews au plan national, ensuite parce que la présidente du FN a du mal à se remettre de ce revers, plus cinglant qu’elle ne l’imaginait. Et qui a laissé des traces : Marion Maréchal-Le Pen a jeté l’éponge, et une guerre interne, autour du cas de Florian Philippot, couve. Marine Le Pen, qui se rêvait en première force d’opposition du président Emmanuel Macron, évoque désormais ouvertement la possibilité d’avoir moins de 15 députés à l’Assemblée, et donc de ne pas pouvoir constituer de groupe parlementaire.

#La pause Lab : La "paire de fesses" de Briand

Philippe Briand était particulièrement en verve jeudi soir lors d’un meeting à Saint-Cyr-sur-Loire, près de Tours, ville dont il est le maire. Devant une assistance hilare, en présence notamment de François Baroin, le député sortant, qui ne se représente pas, a osé une comparaison audacieuse pour parler d’En Marche !, comme le révèle Le Lab vendredi. "Pas de droite, pas de gauche... Comment imaginer ça ? Alors j'essaye de trouver une représentation ! J'vois une belle paire de fesses. La fesse de droite et la fesse de gauche. Alors si y'a pas de droite, y'a pas de gauche, y'a plus de fesse droite, y'a plus de fesse gauche... Et là y'a plus que des trous du cul", a-t-il lancé, sur le ton d’un sketch comique.