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«Le régime algérien a du sang sur les mains» après l'attentat de Mulhouse, estime François-Xavier Bellamy

Yanis Darras - Mis à jour le . 1 min

L'eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy était l'invité ce lundi de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, il estime qu'il est urgent de remettre en cause les accords de 1968 avec l'Algérie. Et il estime que "le régime algérien à du sang sur les mains", notamment après l'attentat à Mulhouse.

Emmanuel Macron veut privilégier la renégociation, le gouvernement lance lui un ultimatum à l'Algérie. La semaine dernière, le Premier ministre François Bayrou a menacé de dénoncer les accords de 1968, qui facilitent la visite et l'installation de ressortissants algériens en France. 

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Parmi les reproches faits par la France : la difficulté qu'éprouve Paris a expulser des ressortissants algériens vers leur pays d'origine. Invité ce lundi sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, l'eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy, estime que "le régime algérien a du sang sur les mains". 

"Notre devoir, c'est de réagir"

"C'est à cause du régime algérien qui refuse de reprendre ses ressortissants que des citoyens sont morts sur le sol français", insiste-t-il, quelques jours après l'attaque à Mulhouse, qui a fait un mort. L'assaillant, un Algérien de 37 ans, fiché pour prévention du terrorisme, était pourtant sous OQTF ( Obligation de quitter le territoire français ndlr). Mais Alger a refusé à dix reprises de reprendre son ressortissant pendant les mois précédent l'attentat. 

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"C'est à cause du refus de l'Algérie de coopérer sur les questions migratoires que notre pays est aujourd'hui vulnérable face au risque terroriste", poursuit-il. "Donc, notre devoir, c'est de réagir à ça et de réagir maintenant. Et je suis fier que Bruno Retailleau porte le débat" sur les accords de 1968, insiste le Républicain face à Sonia Mabrouk. "Sans lui, ce débat n'aurait jamais été rouvert", conclut-il.