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Crise Paris-Alger : «Nous n’avons rien contre l’Algérie en tant que telle, nous avons tout contre ce régime qui ne cesse de nous désigner comme des criminels», assure Éric Naulleau

Europe 1 . 1 min

Une loi criminalisant la colonisation française a été votée par le Parlement algérien, demandant entre autres des excuses officielles de la part du gouvernement français. Dans "Eliot Deval et vous", Éric Naulleau estime que "nous avons tout contre le régime algérien" qui "ne cesse de nous désigner comme des criminels".

Le Parlement algérien a voté à l'unanimité une loi criminalisant la colonisation française ce 24 décembre. Cette dernière prévoit une "indemnisation complète et équitable pour tous les dommages matériels et moraux engendrés" ainsi qu'une demande d'excuses officielles de la part du gouvernement français.

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"On a tout essayé, sauf le courage"

"C'est une forme de diversion" que le régime algérien "pratique très régulièrement", estime Éric Naulleau au micro d'Eliot Deval et vous. Le journaliste pense même "que l'affaire Christophe Gleizes ou l'affaire Boualem Sansal auraient justifié une rupture de nos relations diplomatiques". 

"Avec l'Algérie, on a tout essayé. On a essayé le dialogue, on a essayé la bonne volonté, on a essayé un petit peu de hausser le ton. On a tout essayé, sauf le courage", poursuit-il. Ainsi, il voit le "courage" comme la dernière solution pour remédier à la crise entre Paris et Alger.

Le journaliste tient tout de même à préciser que "nous n'avons rien contre le peuple algérien, nous n'avons rien contre l'Algérie en tant que telle, nous avons tout contre ce régime qui ne cesse de nous désigner comme des criminels, qui ne cesse de nous humilier, il faut changer de ton, et je pense que la rupture des relations diplomatiques serait une bonne chose, et la suspension immédiate évidemment de tous les visages".