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Le parti présidentiel se prépare à une éventuelle dissolution

Jacques Serais - Mis à jour le . 1 min

Alors que la crainte d'une dissolution de l'Assemblée nationale avait été ravivée le 8 juillet 2025, lorsque le président de la République avait retrouvé son pouvoir constitutionnel, cette éventualité refait surface depuis la chute du gouvernement de François Bayrou, défait lors du vote du 8 septembre.

Plus d'un an après l'annonce choc d'Emmanuel Macron, dans la foulée des élections européennes, le spectre de la dissolution projette son ombre sur l'Assemblée nationale. Face au risque d’une censure du prochain gouvernement et aux discordances de l'Hémicycle, l’hypothèse de nouvelles législatives anticipées est sérieusement envisagée. Dans les coulisses du parti présidentiel, l'anticipation est de mise.

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"Moins on en dit, mieux c'est"

Tout le monde y pense, mais peu en parle. Le spectre d'une nouvelle dissolution est bel et bien au cœur des conversations au sein du parti présidentiel. "En privé, lors de nos réunions internes, c'est un sujet", confesse un cadre de Renaissance qui ne veut pas en dire davantage. "Moins on en dit, mieux c'est", lâche un macroniste de la première heure. "Dire que c'est inéluctable comme le fait Edouard Philippe, c'est une erreur", analyse le même. "Cela met davantage la pression alors que ce n'est pas ce que l'on souhaite", conclut-il.

En attendant, la possibilité d'une dissolution est prise très au sérieux par les instances dirigeantes. Affiches, tracts et même candidat... Ces derniers mois, tout a été mis en œuvre pour préparer une entrée en campagne express. Gabriel Attal a retenu la leçon. Pas question pour lui d'être pris au dépourvu comme le 9 juin 2024, au soir des élections européennes.