Le parti Agir reçoit l'agrément de la Commission nationale des comptes de campagne

Franck Riester revendique 3.500 membres de son parti.
Franck Riester revendique 3.500 membres de son parti. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP
Le parti de droite Agir a reçu l'agrément de la Commission nationale des comptes de campagne, ce qui lui permet de percevoir des cotisations et d'avoir des locaux. 

Le parti Agir, créé en décembre par d'ex-LR pro-Macron, a reçu l'agrément de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, a annoncé vendredi son président, le député Franck Riester. "Cela va nous permettre de percevoir les cotisations des parlementaires et celles des militants, ainsi que d'avoir des locaux et des collaborateurs", s'est réjoui Franck Riester, dont le parti compte 16 parlementaires et revendique 3.500 membres pré-inscrits. "On est une sorte de start-up politique", défend Franck Riester, dont le parti doit prochainement occuper des bureaux non loin de l'Assemblée nationale.

"Le deuxième parti de la droite". Lancé le 26 novembre par une vingtaine d'élus, tous ex-LR, Agir se veut une alternative à LR et sa ligne est jugée "identitaire, eurosceptique, et ultra-conservatrice". "Nous avons l'ambition d'être le deuxième parti de la droite, dans la lignée de ce que fut l'UMP", rappelle le président d'Agir, qui a par ailleurs fait une demande d'adhésion au Parti populaire européen (PPE), dont fait déjà partie LR. L'une des membres fondatrices d'Agir, la députée européenne Tokia Saïfi, siège déjà dans les rangs du PPE. "La ligne d'Agir, c'est la ligne majoritaire et principale du PPE, qui a une vision différente de celle de Laurent Wauquiez ou de Viktor Orban (le Premier ministre hongrois souverainiste, dont le parti, Fidesz, appartient également au PPE, ndlr)", a fait valoir Franck Riester.

Vers une vaste liste aux européennes avec LREM ? Agir, qui siège dans le même groupe que l'UDI à l'Assemblée nationale, se veut par ailleurs toujours "constructif" à l'endroit de la majorité macronienne, sans exclure de participer à une vaste liste centrale pour les élections européennes de 2019. "Nous verrons comment les groupes se constitueront avant et après les élections. Nous, on pense que ça peut avoir du sens d'avoir une liste centrale, d'autant qu'il y aura ensuite une reconstruction", a encore estimé le député de Seine-et-Marne.