Interrogé sur la présidentielle de 2032, Macron dit ne pas avoir «réfléchi» à son avenir

Ce mardi, dans une émission spéciale sur TF1, Emmanuel Macron a été interrogé sur l'actualité nationale et internationale, notamment sur sa possible réélection à l'élection présidentielle de 2032. Le chef de l'État, empêché de concourir par la Constitution en 2027, a assuré qu'il n'avait pas "réfléchi" à la suite de sa carrière.
Emmanuel Macron a assuré qu'il n'avait pas "réfléchi" à la suite de sa carrière une fois son second mandat achevé à l'Élysée, alors que la Constitution l'empêche de concourir à nouveau à la présidence de la République en 2027. Rien ne s'oppose en revanche théoriquement à une nouvelle candidature lors de l'élection suivante, en 2032.
Interrogé sur TF1 à propos d'éventuelles ambitions lors de l'élection suivante, en 2032, pour laquelle rien ne s'opposerait théoriquement à une nouvelle candidature, le chef de l'État a éludé : "Quand j'aurai fini (l'actuel mandat), je réfléchirai à la suite. À ce moment-là, je pourrai vous répondre. Mais aujourd'hui, je n'ai pas réfléchi", a-t-il insisté.
Sous la Ve République, aucun président n'a été élu à trois reprises
Élu en 2017 à l'âge de 39 ans, Emmanuel Macron aura 49 ans lorsqu'il quittera l'Élysée. À l'été 2023, lors de la première "rencontre de Saint-Denis" avec les dirigeants des partis, il avait estimé que la limitation à deux mandats présidentiels consécutifs - introduite dans la Constitution sous la présidence de Nicolas Sarkozy - était une "funeste connerie", selon plusieurs participants.
Depuis, plusieurs cadres macronistes évoquent en privé l'hypothèse d'une troisième candidature, mais décalée de cinq ans. Sous la Ve République, aucun président n'a été élu à trois reprises. Charles de Gaulle a été élu une première fois au suffrage indirect, une seconde au suffrage universel direct, et a démissionné de la présidence de la République après dix ans de pouvoir, à la suite d'un référendum perdu.
François Mitterrand (14 ans de mandat) et Jacques Chirac (12 ans de mandat), tous deux réélus, n'ont jamais publiquement évoqué une troisième candidature.