Impôt sur le revenu, malus écolo, tickets-resto, luxe... Les nouveaux impôts s’enchainent à l’Assemblée
Les députés de la commission des Finances continuent d’étudier les amendements budgétaires à grande vitesse, et les nouvelles taxes s’accumulent les unes sur les autres pour tenter d’aboutir à un déficit de 5,4%, au maximum. Et tous les Français vont devoir passer à la caisse.
Les amendements continuent d'être étudiés à la commission des Finances. Sans surprise, les premiers payeurs seront les travailleurs avec le gel du barème de l’impôt sur le revenu. 18 millions de ménages vont donc changer de tranche. Bien évidemment, il faut ajouter à cela une taxe de 8% sur les titres-restaurant, les chèques-vacances et les chèques-cadeaux qui va être adoptée dans les prochains jours. Pour les plus riches, les nouveaux impôts s’accumulent : contribution exceptionnelle prolongée, taxe sur les holdings réintégrée et transactions financières augmentées.
À partir du 1er janvier, le malus écologique va lui aussi exploser et s’appliquera aux voitures d’occasion, malgré les alertes de la députée Les Républicains Marie-Christine Dalloz. "C’est une catastrophe pour deux raisons, d’abord pour nos compatriotes ruraux qui n’ont pas accès aux transports en commun et ensuite pour la filière automobile", a déclaré la députée.
La taxe sur les GAFAM qui grimpe de 3 à 15%
Les entreprises passent également à la caisse avec la taxe sur les GAFAM qui grimpe de 3 à 15%. Même constat concernant la création d’une taxe spéciale anti-Airbnb. Enfin, les produits de luxe, fierté française, sont maintenant imposés à 33% au lieu de 20%. Et encore ces exemples représentent à peine 10% des nouveaux impôts. Et grâce à ces efforts, Sebastien Lecornu espère maitriser le déficit à 5,4%, c’est-à-dire 170 milliards d’euros de dettes supplémentaires pour les Français. Evidemment, tous ces changements doivent encore être validés dans les semaines à venir en Hémicycle.