Lutte contre le terrorisme : «Il y a un lien évident entre immigration et insécurité», affirme le député Charles Rodwell
"Il y a un lien évident entre immigration et insécurité", a affirmé Charles Rodwell, député Ensemble pour la République des Yvelines, invité de La Grande interview Europe 1-CNews vendredi, qui propose une loi visant à renforcer la prévention des actes terroristes, en ciblant plus spécifiquement les individus à la fois radicalisés et atteints de troubles psychiatriques graves.
Le député Ensemble pour la République des Yvelines Charles Rodwell a présenté une proposition de loi visant à renforcer la prévention des actes terroristes, en ciblant plus spécifiquement les individus à la fois radicalisés et atteints de troubles psychiatriques graves. Invité de La Grande interview Europe 1-CNews vendredi, il a détaillé les principales mesures de ce texte qu’il dit avoir travaillé "main dans la main avec le gouvernement" et le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Des attaques récurrentes aux profils similaires
Charles Rodwell s’appuie sur une série d’attentats survenus ces dernières années pour justifier sa proposition : attaque à Trappes, Rambouillet, Mulhouse... Dans plusieurs cas, des troubles psychiatriques ont été identifiés chez les auteurs, en plus d’une radicalisation islamiste. "Je ne peux pas rester les bras croisés face à des actes criminels et terroristes graves", a-t-il déclaré jugeant nécessaire de traiter ces cas pour leur santé mentale, mais surtout pour "protéger la société".
Charles Rodwell n’élude pas la question migratoire. Plusieurs auteurs d’attentats récents étaient en situation irrégulière. Il souligne que "le lien entre immigration et insécurité est évident" et plaide pour une politique plus ferme de contrôle, en parallèle des mesures psychiatriques.
Plusieurs mesures contre les profils radicalisés et psychiatriques
Selon le député des Yvelines, le droit actuel ne permet pas d’anticiper suffisamment les passages à l’acte. Il propose donc une série de mesures concrètes pour renforcer les outils de prévention et de contrôle : un examen psychiatrique obligatoire à la demande du préfet, une rétention de sûreté abaissée à 10 ans, un encadrement renforcé des discussions en ligne, limiter le changement de nom pour les personnes radicalisées.