"Il faut continuer à réformer", martèlent les députés LREM

Plusieurs députés LREM ont répété sur différents médias leur souhait de continuer à réformer en 2019.
Plusieurs députés LREM ont répété sur différents médias leur souhait de continuer à réformer en 2019. © Thomas SAMSON / AFP
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avec AFP
Plusieurs élus de la majorité ont répété mercredi leur volonté de continuer à réformer, dans la continuité des vœux d'Emmanuel Macron.

Plusieurs députés LREM sont montés au créneau mercredi pour marteler, dans la continuité des vœux d'Emmanuel Macron, la volonté de la majorité de "continuer à réformer" en 2019, comme elle en a "reçu le mandat des Français".

"Un pays qui ne peut pas rester dans (cette) situation". "On a reçu un mandat de manière très claire de la part des Français pour réformer, il faut continuer à le faire", a plaidé la porte-parole des députés LREM Aurore Bergé sur CNews, en précisant qu'il faut "le faire, dans une méthode qui est une méthode de concertation et c'est notamment le cas du grand débat". "Ce qui s'est passé (avec la crise des "gilets jaunes") nous prouve justement qu'on a un pays qui ne peut pas rester dans la situation dans laquelle il est", a-t-elle insisté en énumérant les chantiers : "fonction publique, assurance chômage, système des retraites, PMA".

Sacha Houlié, député LREM de la Vienne, a lui aussi souligné sur LCI la "résolution" du président de la République et de la majorité "à poursuivre les réformes", mentionnant notamment la réforme constitutionnelle, celles sur les droits nouveaux et notamment la PMA (procréation médicalement assistée) et "celles des droits sociaux", dont "l'assurance chômage pour tous". 

"En repartant de ce qu'était notre ADN initiale". "Nous pouvons continuer à réformer en repartant de ce qu'était notre ADN initiale", a estimé pour sa part Amélie de Montchalin, vice-présidente du groupe LREM à l'Assemblée nationale, dans une tribune publiée sur le site du quotidien économique L'Opinion. "Cela ne sert à rien de bomber le torse en faisant des lois à l'Assemblée nationale et au Sénat si on ne mobilise pas sur le terrain les acteurs concernés pour que les réformes deviennent tangibles et concrètes", a-t-elle expliqué.

"Si on donne des signaux clairs sur le fait qu'on va continuer à agir fortement pour améliorer le quotidien des gens (...), si on démontre qu'on veut répondre à la crise de la mobilité et aussi à la crise démocratique, la réforme sera acceptable", a jugé sur France Inter le député du Val d'Oise Aurélien Taché. "Si on ne fait pas ces deux choses-là, effectivement les réformes peuvent être mises en danger", a-t-il concédé.