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Margaux Baralon , modifié à
Le ministre de la Culture, Franck Riester, a affirmé vendredi sur Europe 1 que ses équipes étaient "totalement concentrées" sur les conséquences des grèves sur la fréquentation des salles de spectacle, notamment parisiennes. "On regarde concrètement comment on peut les accompagner", a-t-il précisé.
INTERVIEW

Il n'y a pas que les commerçants et les usagers des transports en commun qui ressentent les conséquences de la grève contre la réforme des retraites. Du côté des salles de spectacle parisiennes aussi, l'effet se fait ressentir. "Certains sont en grève, comme l'Opéra de Paris ou la Comédie française. Et t puis il y a, du fait des bouchons, une moindre fréquentation dans les salles privées, les salles de spectacle", a détaillé Franck Riester, ministre de la Culture, vendredi sur Europe 1. Le ministre a promis d'"accompagner ces organisateurs de spectacle qui souffrent".

"On regarde concrètement comment on peut les accompagner"

"On est à l'écoute", a poursuivi Franck Riester. "On regarde concrètement comment on peut les accompagner. On est totalement concentrés avec les équipe du ministère de la Culture pour voir de quelle manière, dans l'avenir, on va pouvoir accompagner celles et ceux qui, dans le spectacle, ont souffert de ces grèves." Des équipes totalement concentrées, certes, mais qui n'ont toujours pas de "réponse précise" à apporter.

Pas de réponse précise, non plus, pour les deux institutions en grève, l'Opéra de Paris et la Comédie française. "On a eu encore des discussions aujourd'hui [vendredi] et les sujets avancent", a simplement lâché Franck Riester. "On aborde la pénibilité, l'âge de départ à la retraite. Il y a des spécificités à prendre en compte en termes de pénibilité et de reconversion." Les danseurs de l'Opéra notamment, ont aujourd'hui un régime spécifique de retraite qui leur permet de partir à 42 ans.