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GPA : la proposition de légalisation Gabriel Attal divise les rangs du gouvernement

Mayalène Tremolet . 1 min

Malgré les positions d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal souhaite porter un débat sur la question de la légalisation de la GPA en France. Alors que le chef de file du parti Renaissance dit vouloir "briser un tabou", la nouvelle divise au sein de son camp et particulièrement au sein du gouvernement.

C’est une des lignes rouges fixées par Emmanuel Macron et que Gabriel Attal veut désormais franchir : la légalisation de la GPA, la gestation pour autrui. Le chef de file du parti Renaissance dit vouloir "briser un tabou" et réclame une convention thématique au sein de son parti. Une proposition qui divise la macronie, l’ensemble du socle commun mais aussi le gouvernement. 

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À commencer par Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, qui qualifiait il y a un an la GPA de "marchandisation du corps humain", fustigeant par la même occasion toute notion de GPA éthique. "On fait mentir les mots pour justifier l’injustifiable : que des hommes riches puissent louer le ventre de femmes pauvres" déclarait notamment le locataire de Beauvau. De même, plusieurs poids lourds de la macronie ont affirmé leur réticence sur le sujet à l’image d’Élisabeth Borne qui s’y dit "totalement opposée en tant que femme". 

Se différencier pour 2027 ?

Également critiquée dans les rangs des Républicains, la proposition de Gabriel Attal reçoit un accueil plus contrasté par ses propres troupes. Si certains élus Renaissance soutiennent une réflexion sur les nouvelles questions sociales, le sujet fait néanmoins grincer des dents la frange droite du parti. 

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Toujours est-il que cette prise de position permet surtout à l’ancien Premier ministre de revenir sur le devant de la scène dans la perspective de préparer 2027 et d'affirmer dans le même temps, qu'une ligne résolument progressite existe. Objectif : se démarquer de ses potentiels rivaux du socle commun, comme Gérald Darmanin, Bruno Retailleau ou encore Edouard Philippe.