"Gilets jaunes" : Ingrid Levavasseur abandonne la liste de "gilets jaunes" "RIC" sans "renoncer aux européennes"

Ingrid Levavasseur a connu plusieurs défections sur sa liste "gilets jaunes".
Ingrid Levavasseur a connu plusieurs défections sur sa liste "gilets jaunes". © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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avec AFP
Souhaitant "repartir sur de bonnes bases", la tête de liste "gilets jaunes" Ingrid Levavasseur a annoncé mercredi soir qu'elle "se désolidarise" de sa liste, mais ne renonce pas pour autant aux européennes. 

La "gilet jaune" Ingrid Levavasseur a annoncé mercredi abandonner la liste du "Ralliement d'initiative citoyenne" (RIC) qu'elle entendait mener pour les élections européennes, expliquant vouloir "repartir sur de bonnes bases" et "lisser le nom RIC" sans toutefois "renoncer". Questionnée en introduction de l'émission La Grande explication sur LCI sur la possibilité qu'elle "démissionne" de la tête de liste, Ingrid Levavasseur a répondu : "Oui effectivement. Je ne renonce pas aux européennes mais je repars sur de bonnes bases, des bases lisses avec mes concitoyens et mes concitoyennes 'gilets jaunes' ou non, on repart à zéro."

"On lisse juste le nom RIC". Interrogée sur d'éventuelles divisions ayant mené à cette décision, l'aide-soignante de 31 ans a assuré : "Absolument pas, j'ai des compagnons qui me suivent, on lisse juste le nom RIC et on repart sur de bonnes bases". "Je me désolidarise officiellement du 'ralliement d'initiative citoyenne' (ce qui ne veut pas dire que je renonce à présenter une liste pour les Européennes)", a-t-elle insisté sur son compte Twitter.

Plusieurs défections. La liste RIC a depuis sa création en janvier essuyé plusieurs déconvenues. Hayk Shahinyan avait annoncé "prendre du recul" fin janvier en renonçant à son rôle de directeur de la campagne. Deux membres de la liste avaient ensuite annoncé renoncer, le 31 janvier : Brigitte Lapeyronie, brièvement encartée à l'UDI qui avait déploré "que sa candidature aux européennes lui imposait d'abandonner la défense des salariés"; et Marc Doyer, qui disait avoir été la cible de menaces de mort et de "fake news" en raison de son soutien passé à Emmanuel Macron. Ingrid Levavasseur avait expliqué le 25 janvier qu'elle allait à Bruxelles pour "intégrer le système" et y "faire remonter la voix du citoyen".