Gérald Darmanin évoque un risque d'attentat venant de l'étranger

Gérald Darmanin a évoqué les risques d'attentats venant de l'étranger.
Gérald Darmanin a évoqué les risques d'attentats venant de l'étranger. © Bertrand GUAY / AFP
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avec AFP
Gérald Darmanin a évoqué la résurgence du risque d'attentat conçu à l'étranger, comme de ceux du 13 novembre 2015, en raison de la moindre présence "des Américains, des Français, au Sahel, au Levant et en Afghanistan". Le ministre de l'Intérieur a toutefois souligné que le plus grand risque est celui d'une personne radicalisée passant seule à l'acte.

Gérald Darmanin a évoqué samedi soir la résurgence du risque d'attentat conçu à l'étranger, du type de ceux du 13 novembre 2015, en raison de la moindre présence "des Américains, des Français, au Sahel, au Levant et en Afghanistan". Passant en revue les différentes menaces terroristes auxquelles la France doit faire face, lors de l'émission "Quelle Époque" sur France 2, le ministre de l'Intérieur a évoqué "les menaces projetées". Il s'agit des projets d'attentat conçus à l'étranger et mis en œuvre par des équipes envoyées en France.

"On déjoue un attentat tous les deux mois en France"

"La menace projetée : le Bataclan. On pensait pendant très longtemps que cela ne pouvait plus arriver. Ce qui se passe en Afghanistan, au Levant, en Afrique reconstitue de l'argent, des moyens pour faire une menace projetée. Ça, on s'inquiète", a-t-il dit. Comme on lui demandait s'il "pensait qu'il pouvait y avoir un nouveau Bataclan", il a répondu : "On se prémunit contre l'éventuelle menace projetée qui se reconstitue parce que les Américains, les Français sont moins présents au Sahel, au Levant et en Afghanistan".

 

Néanmoins, selon lui, la principale menace terroriste est endogène, c'est-à-dire venant d'une personne radicalisée passant seule à l'acte. "C'est très difficile. On déjoue un attentat tous les deux mois en France", a-t-il dit, en relevant que "5.800 personnes étaient fichées au ministère de l'Intérieur dont (les autorités) pensent qu'elles peuvent passer à l'acte".

Enfin la dernière menace est celle venant de "l'ultradroite", avec "les suprémacistes et les accélérationnistes", a complété le ministre. Selon lui, ils seraient "quelques dizaines".