Gabriel Attal prépare sa feuille de route pour relancer le parti Renaissance
Pas de son, pas d'image, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal se fait discret depuis le début de l'année. Pour cause, il lance des états généraux pour réanimer le parti Renaissance qu'il considère en perte de vitesse.
Sans faire de bruit, Gabriel Attal, le nouveau président du groupe Renaissance, lance des états généraux pour réanimer un parti qu'il considère en perte de vitesse. L'ancien Premier ministre veut imprimer sa marque et enclencher la rupture avec Emmanuel Macron.
Son entourage s'en défend, mais Gabriel Attal entend bien faire de Renaissance un parti tourné vers l'avenir. Alors, s'il revendique toujours le dépassement des clivages et la volonté de perpétuer l'espace politique créé par Emmanuel Macron en 2017, sur le fond, l'ancien Premier ministre souhaite mettre à jour le logiciel idéologique du parti.
"Un parti politique, c'est fait pour produire des idées et gagner des élections"
"C'est Renaissance, saison deux, épisode un", résume un proche. À l'agenda, près de 500 réunions locales pour plancher sur des idées neuves, le tout autour de trois axes : repenser le modèle économique et social, incarner un virage régalien pour répondre à la demande d'autorité des Français et enfin adapter le modèle productif à la transition écologique.
Les conclusions de ces États généraux devraient être présentées au printemps à l'occasion d'un grand meeting pour ce qui s'apparente à un long tremplin vers 2027. "Un parti politique, c'est fait pour produire des idées et gagner des élections", confirme l'un de ses conseillers.
Pour cela, le successeur de Stéphane Séjourné a conscience qu'il faut écrire une nouvelle page. Ses équipes parlent de renverser la table comme pour amorcer une forme de rupture avec Emmanuel Macron, dont la popularité, après bientôt huit ans de mandat, est au plus bas.