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François Xavier-Bellamy, désigné tête de liste LR aux européennes, a répondu sur Europe 1 aux critiques émanant de ses adversaires mais aussi de son propre camp. 
INTERVIEW

"Je ne vais pas m'excuser d'être qui je suis". François Xavier-Bellamy, désigné tête de liste des Républicains aux européennes, a répondu sur Europe 1 aux critiques émanant de ses adversaires et de son propre camp, notamment en raison de son opposition à l'IVG. "Je ne nie pas qui je suis et je ne vais pas m’excuser d’être qui je suis. Je l’assume très paisiblement. Mes idées ne m’ont jamais empêché de parler à tous, et de façon intelligente, ouverte et respectueuse. Dans toutes les familles, il y a des incompréhensions. Je n’ai aucun doute que ces incompréhensions seront rapidement levées et qu’on pourra avancer tous ensemble pour parler d’Europe", a déclaré le professeur de philosophie, interrogé mercredi soir par Sonia Mabrouk. 

"Je voudrais qu'on laisse ces débats sur le côté". Le profil conservateur de François-Xavier Bellamy, opposé au mariage homosexuel et à l'IVG, est la cible d'attaque de plusieurs personnalités des Républicains, dont le président du Sénat Gérard Larcher. "Il incarne un courant de pensée qui, certes, a sa place mais qui fait qu'aujourd'hui les Républicains sont en train de se rétrécir à ce seul courant de pensée", a également déploré Christian Estrosi sur Europe 1

"On me reproche de m’être engagé dans le débat sur la famille, alors que cet engagement a été partagé par l’immense majorité des parlementaires, des élus et des militants républicains. Encore une fois, je voudrais qu’on laisse ces débats sur le côté. Il faut parler d’Europe", a demandé François-Xavier Bellamy. 

>> De 17h à 20h, c’est le grand journal du soir avec Matthieu Belliard sur Europe 1. Retrouvez le replay ici

"J'ai du mal à me reconnaître dans ce que je lis dans les médias". "La tête de liste LR aux européennes (avec Arnaud Danjean et Agnès Evren) a également appelé sa famille politique à se "rassembler". "Il faudra beaucoup plus pour me faire douter. Mais je sais que je dois convaincre. Je devrais montrer qu’on peut rassembler sur un projet et une ligne claire. J’espère qu’on saura se montrer réuni pour convaincre les Français", a espéré le maire-adjoint de Versailles. 

"C’est une situation assez curieuse pour moi car je n’ai pas sollicité cette candidature. Je n’aurais pas imaginé être le candidat qui porterait cette famille politique. J’accepte le défi et je pense qu’il est décisif. Ce qui me surprend, c’est qu’au lieu de se rassembler, on soit tenté de céder à des caricatures un peu absurdes. J’ai du mal à me reconnaître dans ce que je lis dans les médias. J’espère mieux me faire connaître des citoyens français, et ceux dans ma famille politique qui vont porter cette candidature."