François de Rugy peut "continuer à apporter la lumière" sur ses affaires, selon Sibeth Ndiaye
"On a des résultats qui disent globalement que François de Rugy n'a transgressé aucune règle établie", a affirmé mercredi la porte-parole du gouvernement, alors que deux enquêtes rendues publiques mardi dédouanent en partie l'ancien ministre de la Transition écologique.
François de Rugy a désormais la "liberté" de "continuer à apporter la lumière sur les faits qui lui sont éventuellement reprochés", a commenté mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, au lendemain de la publication d'enquêtes dédouanant "globalement" l'ancien ministre .
ÉDITORIAL - François de Rugy blanchi ? "Pas tout à fait..."
Interrogée à l'issue du Conseil des ministres sur la possibilité de voir François de Rugy revenir au gouvernement, elle a rappelé qu'il ne lui appartenait pas "de décider des remaniements ministériels". "On a des résultats qui disent globalement que François de Rugy n'a transgressé aucune règle établie", a souligné Sibeth Ndiaye, mentionnant l'existence de "trois dîners sur lesquels il conviendrait d'engager un remboursement".
Sibeth Ndiaye défend les enquêtes de l'Assemblée et du gouvernement
"D'ailleurs François de Rugy s'y est engagé, je crois. Et donc aujourd'hui, il appartient à l'ancien ministre de la transition écologique et solidaire, de continuer à apporter la lumière sur les faits qui lui sont éventuellement reprochés", a-t-elle poursuivi. "Il a désormais toute latitude de le faire, avec la liberté qui est la sienne", a ajouté la porte-parole du gouvernement, huit jours après la démission de François de Rugy.
Sibeth Ndiaye a également défendu la qualité des enquêtes diligentées par le secrétariat général du gouvernement et le secrétariat général de l'Assemblée, menées selon elle par "des personnes très compétentes, dont la probité, la moralité ne peuvent être mises en cause".
Mardi soir sur France 2, François de Rugy, qui va redevenir député de Loire-Atlantique, a indiqué sa volonté de continuer à "être utile", soulignant qu'il y avait "1.000 façons" de l'être. Interrogé pour savoir s'il allait revenir au gouvernement, il a répondu que c'était au président de nommer les ministres mais que son engagement "pour l'écologie, pour la République, pour la France" se poursuivrait.