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Jacques Serais / Crédits photo : Thomas SAMSON / AFP , modifié à
Très en retard sur la liste du Rassemblement national dans les sondages, la majorité tente de remobiliser ses électeurs pour les prochaines élections européennes. Lors d'un meeting organisé mardi à la Maison de la Mutualité, les cadors de la macronie ont pris la parole.

Valérie Hayer était en meeting ce mardi soir devant près de 2.500 militants à la Maison de la Mutualité dans le cadre des prochaines élections européennes qui approchent. Ce rassemblement avait pour but de relancer une campagne qui patine pour la majorité, alors que sa liste est toujours largement distancée par le RN dans les sondages. Pour l'occasion, les poids lourds de la majorité sont venus à la rescousse, à commencer par le Premier ministre Gabriel Attal.

"On accélère partout sur le territoire"

C’est un meeting aux allures de team building où chacun se passe le micro, à commencer par Edouard Philippe. "Nous sommes capables de faire de l'Union européenne un objet exceptionnel", déclare l'ancien Premier ministre, suivi de François Bayrou : "Cette salle, ça ressemble à un meeting politique, mais ce n'est pas de la politique. Ce que nous faisons ensemble, c'est de l'histoire." "On accélère partout sur le territoire", lance un peu plus tard Elisabeth Borne

Une parole partagée pour tenter d'instiller une nouvelle dynamique. Le pensionnaire de Matignon, Gabriel Attal, est, lui aussi, monté à la tribune. "Nous lançons aujourd'hui (mardi) le tournant de cette campagne", comme si cette campagne n'avait pas vraiment commencé. Alors le Premier ministre passe à l'offensive et cible aussi bien Marine Le Pen que Jordan Bardella. "Après avoir été des europhobes assumés, il émarge désormais au club des europhobes anonymes". 

Il charge ensuite les candidats des partis de gauche. "Pour eux, cette élection, c'est la primaire de l'élection 2027 au sein de la NUPES", indique Gabriel Attal. Enfin, c'est Valérie Hayer qui lance un appel à la mobilisation. "Il nous reste un mois pour faire souffler l'esprit de conquête sur l'Europe." En tout cas, le camp présidentiel veut d'abord lutter contre un adversaire invisible, l'esprit de défaite.