Emmanuel Macron répond à une adolescente anglaise amoureuse de la Tour Eiffel

Emmanuel Macron a répondu à la jeune fille avec un poème.
Emmanuel Macron a répondu à la jeune fille avec un poème. © ALAIN JOCARD / AFP
  • Copié
T.LM. , modifié à
En avril, Sophie, qui a eu 13 ans mercredi, avait exprimé son amour pour le monument parisien dans un petit poème.

En avril dernier, Sophie, une jeune Anglaise de 12 ans, visitait Paris et tombait amoureuse de la Tour Eiffel lors de son excursion. Un attachement qui l'avait même poussée à écrire un petit poème en honneur de la "Dame de Fer", envoyé au service courrier de la présidence de la République, à l'Élysée. Près de sept mois plus tard, Emmanuel Macron a répondu à la jeune fille pour son anniversaire, mercredi, avec un poème partagé par l'ambassade de France au Royaume-Uni sur Twitter.

Le poème de Sophie 

Elle a quatre jambes magnifiques,
Qui l'aide à se tenir fière.
Elle surplombe tout le monde,
Avec sa tête dans les nuages.
Elle est grande et élégante,
Avec sa jolie jupe de dentelle.
Quand vous l'admirez,
Vos yeux ne s'en détourneront pas.
Sa colonne vertébrale est étonnamment droite,
Alors que sa tête touche le ciel.
Les gens lèvent les yeux et prennent des photos d'elle
Quand ils passent devant elle.
Vous devez relever la tête,
Pour voir l'ensemble de son corps.
Mais si vous le faites,
Elle aussi belle qu'en photo.
Elle est au centre de l'attention,
Remarquée par chacun.
C'est la Tour Eiffel,
Elle est incomparable.

Le poème d'Emmanuel Macron

En voyage à Paris, la petite Sophie
Croisa une géante qui illuminait la nuit.
"Comment t'appelles-tu, monstre magique ?"
"Mes nombreux visiteurs m'appellent la Tour Eiffel"
"Avec tous tes atouts, n'es-tu pas fatiguée
D'être seulement vue comme une banale tour ?
Toi, le dragon, la fée qui veille sur Paris,
Toi, la torche olympique qui flotte dans le ciel gris ?"
"Comme tu me flattes ! Si rares sont les poètes
Qui chantent les louanges de mon âme parisienne ces moments-ci,
Comme le faisaient Cocteau, Aragon, Cendrars,
Trénet et Apollinaire... Comme tu es si douée
Pour voir derrière les apparences, tu pourrais
Si tu veux, quand tu seras rentrée de France,
Prendre ton stylo et écrire
Pourquoi tu m'apprécies - ce serait sympathique et amusant !"
"Tu peux compter sur moi ! Il y a tant à dire
J'écrirai vingt lignes... mais qui va les lire ?"
"Eh bien, je connais un homme qui lira ton poème."
"Vraiment ? Qui ?"
"Le président de la France."