Emmanuel Macron évalue à 50 milliards d'euros par an le coût de son programme

Emmanuel Macron a dévoile et évalué son programme.
Emmanuel Macron a dévoile et évalué son programme. © Ludovic MARIN / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Emmanuel Macron a dévoilé son programme jeudi 17 mars à Aubervilliers. Un programme que le Chef de l'État évalue à 50 milliards d'euros par an jusqu'en fin, date de la fin de son deuxième mandat potentiel. De plus, le candidat Macron veut réduire les impôts de 15 milliards d'euros par an bénéficiant pour moitié aux ménages et pour moitié aux entreprises.

Le programme du candidat Macron est enfin connu. Il a ainsi évalué jeudi le coût de son programme pour la présidentielle à 50 milliards d'euros par an jusqu'à 2027, avec des baisses d'impôts de 15 milliards par an bénéficiant pour moitié aux ménages et pour moitié aux entreprises.

Ces dépenses, en particulier pour l'éducation, la santé et l'autonomie, seront financées notamment par des économies, via la réforme des retraites, avec le report de l'âge de départ, et sur les allocations-chômage, a-t-il estimé. Le Chef de l'État a rappelé qu'il inscrivait son budget dans l'engagement de "rembourser la dette en 2026 (afin de) passer sous les 3% (du PIB) en 2027".

Une baisse pour les ménages et les entreprises

Son programme "représente un effort budgétaire à hauteur de 50 milliards d'euros par an d'ici 2027, avec des priorités qui sont, d'une part des priorités d'investissement en matière de transition écologique, d'éducation et de jeunesse, de santé, d'autonomie, l'accompagnement de nos familles et d'investissement aussi en baisse d'impôts à hauteur de 15 milliards d'euros", a expliqué le président-candidat.

Emmanuel Macron s'engage à ces baisses d'impôts, pour "moitié ménages, moitié entreprises": "sept milliards de CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, ndlr) pour les entreprises, un peu plus de sept milliards et demi pour les ménages".

Trois façon différentes de le financer

"Quinze milliards d'euros sont financés grâce au plein emploi, à la réforme des retraites et nos investissements de croissance. Quinze milliards sont financés par les réformes de fond et les simplifications", a-t-il précisé, citant la "e-prescription, la e-carte vitale, la régulation des prestations sociales" ou encore "la lutte contre la fraude et l'optimisation".

Et 20 milliards en ayant une trajectoire de réduction des coûts de fonctionnement sur l'ensemble des collectivités (modernisation des pratiques, réduire les niches fiscales et sociales, les coûts de gestion), a-t-il détaillé.