Louis Aliot est arrivé en tête au premier tour à Perpignan. 1:20
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Jean-Gabriel Bourgeois, édité par Antoine Terrel , modifié à
Encore en lice dans plus de 120 communes, le parti de Marine Le Pen mise sur quelques victoires, notamment à Perpignan, où Louis Aliot est arrivé en tête au premier tour, mais aussi à Vauvert dans le Gard, ou encore à Moissac dans le Tarn-et-Garonne. 

À trois semaines du second tour des élections municipales, le Rassemblement national peut-il tirer son épingle du jeu lors du scrutin ? En lice dans plus de 120 communes, le parti de Marine Le Pen, qui compte actuellement huit maires sur l'ensemble du territoire, espère en effet conquérir de nouvelles communes, et lorgne particulièrement sur Perpignan. 

Au RN, tous s’accordent en effet pour dire que c’est "le moment" de Louis Aliot. Ce dernier est arrivé en tête au premier tour à Perpignan avec 35% des voix, et sera en duel face au maire sortant LR soutenu par un front républicain pour le moins fissuré, puisque trois marcheurs ont annoncé qu’ils voteraient Louis Aliot.

"La dynamique est de notre côté" sourit un responsable du RN, qui reste néanmoins prudent : "Si on perd, on aura des conseillers municipaux, si on gagne, ce sera la cerise sur le gâteau".

Déception à Marseille

À Marseille, le premier tour a été en revanche décevant pour Stéphane Ravier, arrivé finalement en troisième position avec 19% des voix alors que les sondages le donnaient bien plus haut. "Même pour conserver sa mairie de secteur, ce sera dur", concède un élu, qui espère que la prime au sortant jouera en sa faveur.

Le RN mise quand même sur quelques victoires surprises : Vauvert dans le Gard, Moissac dans le Tarn-et-Garonne, ou Marles-les-Mines dans le Pas-de-Calais. Mais on est loin du raz-de-marée espéré il y a quelques mois. Le cap est d'ailleurs d'ores et déjà mis sur la préparation des prochaines élections : les départementales, les régionales, et bien sûr la présidentielle.