Municipales 2026 : avec plus de 600 têtes de liste déjà investis, le RN et l'UDR se mettent en ordre de bataille
À une centaine de jours des élections municipales de mars 2026, les partis se rangent en ordre de bataille. À commencer par le Rassemblement national qui présente une charte d'engagement pour les candidats sans étiquette qui voudraient s'investir avec le soutien du parti à la flamme, ou celui d'Éric Ciotti, l'Union des droites pour la République.
Le Rassemblement national et l'Union des droites pour la République préparent leurs troupes. Au total, déjà 600 têtes de liste ont déjà été investies sous leurs couleurs pour les élections municipales de mars 2026, selon les chiffres avancées par le RN, qui se dit prêt à soutenir d'autres candidats non affiliés au parti à la flamme.
Mais ce fameux logo ne sera partagé qu'en échange de plusieurs arrangements, tels que listés par le député européen Julien Sanchez durant une conférence de presse ce lundi 1er décembre.
Le RN vise des grandes villes
"Faire de la lutte contre la délinquance et l’insécurité une priorité, rejeter toute subvention aux associations incitant à l’immigration massive sur le territoire français. Défendre des services publics de proximité et de qualité, leur maintien, leur développement, lutter contre les gaspillages et les gabegies financières, pas de soutien pour un maire qui ne s’engage pas à ne pas augmenter les taux de la fiscalité pendant son mandat", a-t-il énuméré.
Des conditions déclinées en 13 points précis, auxquels s'ajoutent deux engagements politiques : d'une part, celui de parrainer le candidat du Rassemblement national en 2027, et d'autre part, de soutenir la liste RN aux élections sénatoriales.
Les prochains mois seront donc cruciaux pour Marine Le Pen et Jordan Bardella, qui cherchent à asseoir leur implantation locale et lorgne pour la première fois sur plusieurs grandes villes comme Toulon ou Marseille.
