Municipales : un front républicain contre le candidat RN Louis Aliot à Perpignan

Louis Aliot est arrivé en tête au premier tour à Perpignan (photo d'archives).
Louis Aliot est arrivé en tête au premier tour à Perpignan (photo d'archives). © AFP
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avec AFP , modifié à
A la tête d'une liste EELV-PS, la vice-présidente du conseil régional d'Occitanie, Agnès Langevine, a annoncé son retrait, samedi. Elle était arrivée 3ème au premier tour, derrière le député RN Louis Aliot (35,6%) et le maire LR sortant, Jean-Marc Pujol (18,5%) et évoque un "devoir républicain de salubrité publique". 

La candidate écologiste à la mairie de Perpignan, Agnès Langevine, arrivée en 3ème position au 1er tour avec 14,5% des voix, a annoncé samedi son retrait, pour faire barrage au candidat du Rassemblement national et favori du scrutin des municipales, Louis Aliot.

A la tête d'une liste EELV-PS, la vice-présidente du conseil régional d'Occitanie avait été devancée par le député RN Louis Aliot (35,6%) et le maire LR sortant, Jean-Marc Pujol (18,5%). Elle invoque "un devoir républicain de salubrité publique" pour expliquer sa décision. "J'appelle tous.tes les électeurs.trices à user de leur vote pour confiner définitivement les ambitions du candidat du Rassemblement National et à voter pour la liste qui lui reste opposée", a-t-elle déclaré dans un communiqué adressé à l'AFP.

"Repli identitaire et déconfinement de la haine"

"J'ai peur de voir les Perpignais.es orienter leur colère et leur rage vers un choix mortel. Celui du déclin de la ville, du repli identitaire et du déconfinement de la haine", a ajouté l'écologiste, soulignant que son mouvement avait triplé son score de 2014. Jeudi, c'est le candidat LREM Romain Grau (13% au 1er tour) qui avait renoncé, un "retrait républicain" visant aussi à empêcher le parti lepéniste de s'emparer de la mairie de cette ville de 120.000 habitants.

Jean-Marc Pujol, un avocat de 71 ans, est conseiller municipal depuis 1989 et maire depuis 2009, lorsqu'il avait succédé à Jean-Paul Alduy. En 2014, Jean-Marc Pujol avait battu Louis Aliot au second tour, en bénéficiant d'un bon report des voix après le désistement du candidat PS.