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Margaux Baralon , modifié à
SÉCURITÉ - Pour le président de "Debout la France", il faut ensuite les incarcérer dans un Guantanamo à la française.
INTERVIEW

Depuis les attentats de Paris, il n'a pas mâché ses mots et enchaîné les propositions. Invité d'Europe 1 jeudi matin, Nicolas Dupont-Aignan, tête de liste "Debout la France" pour les régionales en Île-de-France a estimé nécessaire d'"arrêter préventivement les 200 ou 300 djihadistes classés S les plus dangereux". Selon lui, "laisser en liberté des gens qui ont été combattre en Syrie, qui sont des bombes humaines dans nos villes, est une folie".

Guantanamo à la française. Prenant pour exemple la prison américaine de Guantanamo, "mais sans la torture et sans les excès", le député de l'Essonne prône la création d'un "bagne", situé "sur un territoire isolé loin de métropole" pour y enfermer les Français revenus sur le territoire national après avoir combattu en Syrie. "Il faut que les Français sachent s'ils veulent se défendre ou pas", justifie-t-il.

Une mesure illégale. Nicolas Dupont-Aignan n'est pas le seul à proposer des mesures préventives. Au lendemain des attentats de Paris, Laurent Wauquiez, secrétaire général de Les Républicains, avait demandé à ce que "toutes les personnes fichées soient placées dans des centres d’internement anti-terroristes spécifiquement dédiés". Une solution pour le moment illégale. Si la loi sur l'état d'urgence permet une assignation à résidence pour tous les individus qui présentent un risque pour la sécurité, leur internement reste interdit.

>>>Retrouvez l'interview de Nicolas Dupont-Aignan en intégralité


Nicolas Dupont-Aignan réclame la "levée les...par Europe1fr