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Olivier Faure appelle à faire flotter le drapeau Palestinien : «Il est engagé dans une surenchère clientéliste vis à vis de LFI avec des fins électorales et cela me parait dangereux», confie le président du CRIF

Europe 1 . 1 min

Yonathan Arfi, président du CRIF, a pris la parole ce lundi 15 septembre au micro d'Europe 1 Info. Il a réagi à la proposition d'Olivier Faure de faire flotter le drapeau palestinien sur les mairies le jour où Emmanuel Macron reconnaîtra officiellement la Palestine. Selon lui, le premier secrétaire du PS est "engagé dans une surenchère clientéliste".

Le président du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France, a réagi au micro d'Europe 1 à un tweet d'Olivier Faure, premier sécretaire du Parti socialiste. Ce dernier a proposé l'idée de faire flotter le drapeau palestinien sur les mairies le jour où Emmanuel Macron reconnaîtra officiellement la Palestine le 22 septembre prochain à l'ONU.

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Selon Yonathan Arfi, "Olivier Faure est engagé dans une surenchère clientéliste, dans une surenchère démagogique vis-à-vis de la France insoumise. La volonté de récupérer l'émotion qui peut traverser certains autour de la question palestinienne à des fins électorales me paraît être dangereuse parce que c'est une surenchère qui est assumée".

"Contraire à l'esprit de la République"

"Je crois que cet appel à hisser le drapeau palestinien dans les mairies est illégal, les mairies ne peuvent pas hisser d'autres drapeaux que le drapeau français et le drapeau européen. Ça me paraît être quelque chose de grave et c'est pour ça que j'ai souhaité réagir fermement", a ajouté Yonathan Arfi.

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"J'appelle à la responsabilité des élus et des maires qui auraient été sensibles à cet appel pour leur dire que c'est introduire dans leur commune un débat qui divise les Français, c'est importer en France au fond un conflit étranger. Je crois que c'est profondément contraire à l'esprit de la République. Une mairie a un devoir de neutralité évidemment. Et je compte sur les élus pour évidemment respecter cet impératif de neutralité", conclut le président du CRIF.