Appel au boycott d'Amir par la CGT : «Boycotter Amir, c'est d'abord boycotter la France» selon Yonathan Arfi
"Boycotter Amir c'est pas boycotter Israël, c'est d'abord boycotter la France et boycotter la paix" assurait ce vendredi matin Yonathan Arfi, le président du CRIF, au micro d'Europe 1. Le chanteur franco-israélien se retrouve au cœur d'une polémique depuis que la CGT a appelé au boycott de l'un de ses concert.
Le chanteur franco-israélien Amir, finaliste de The Voice en 2014 et représentant de la France à l'Eurovision, se retrouve au cœur d'une polémique. En pleine tournée pour son quatrième album "C Amir", la CGT a appelé au boycott de son concert prévu à Gardenne le 26 juillet prochain, alors que la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit.
"Hystériser le débat public"
"Boycotter Amir c'est pas boycotter Israël, c'est d'abord boycotter la France et boycotter la paix", assure le président du CRIF Yonathan Arfi. La CGT appelle effectivement à ne pas participer au concert du chanteur, qui a réalisé son service militaire en Israël, en soutien à Gaza où les affrontements entre Israël et le Hamas se poursuivent.
Mais pour le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Amir a "toujours été très engagé sur les questions de coexistence", et estime donc que cette polémique "témoigne d'abord d'une approche idéologique scandaleuse de la CGT". Avant d'ajouter que la CGT "a choisi de faire de la question de Gaza, une question pour diviser les Français", voire "une manière d'hystériser le débat public".