Des militants du climat décrochent le portrait de Macron en mairie

Le portrait d'Emmanuel Macron avait été dévoilé en juin 2017.
Le portrait d'Emmanuel Macron avait été dévoilé en juin 2017. © Capture d'écran.
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avec AFP
À Paris, mais également à Lyon, Biarritz et Ustaritz, des militants écologistes ont décroché le portrait officiel d'Emmanuel Macron, pour dénoncer son inaction dans la lutte contre le réchauffement climatique. 

Des militants de la lutte contre le réchauffement climatique sont venus jeudi décrocher un portrait officiel d'Emmanuel Macron en mairie du Ve arrondissement de Paris.

Le mouvement ANV-COP21, à l'origine de l'initiative, également organisée à Lyon, Biarritz et Ustaritz, a lancé un "appel à la généralisation de telles actions de réquisition sur la France entière".

Emmanuel Macron "pas au rendez-vous de l'histoire". À Paris, une dizaine de jeunes gens ont décroché tranquillement le portrait de la salle des fêtes de la mairie, avant de tendre une petite banderole disant "Climat, Justice sociale, sortons Macron!". Emportant la photo, glissée dans un porte-documents noir, ils ont ensuite quitté les lieux.

Le mouvement explique vouloir "dénoncer l'inaction d'un président Macron se contentant de beaux slogans face à l'urgence climatique et sociale". "Nous sortons le portrait d'Emmanuel Macron de la mairie du Ve en réaction à la réponse de l'État face au recours de deux millions de citoyens", a expliqué sur place Pauline Boyer, porte-parole d'ANV-COP21. "Tant que le président Macron ne sera pas au rendez-vous de l'Histoire, nous laisserons dans chaque mairie ce vide illustrant si bien sa politique face au péril climatique," a-t-elle dit.

Une plainte bientôt déposée par quatre ONG. Pour le mouvement, la réponse du gouvernement à la pétition pour un recours pour "inaction climatique" signée par plus de deux millions de personnes, "confirme qu'il n'y aura aucun changement de cap en matière de lutte contre le dérèglement et les risques d'emballement du climat".

Les quatre ONG à l'origine de la pétition, FNH, Greenpeace, Oxfam et Notre affaire à tous, ont indiqué qu'elles comptaient déposer plainte devant la justice le 14 mars.