Le déconfinement doit commencer le 11 mai. 1:51
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Antoine Terrel , modifié à
Invitée dimanche d'Europe 1, Cécile Gallien, vice-présidente de l'Association des maires de France, est revenue sur l'organisation du déconfinement à venir dans les territoires. "Nous demandons à l'État une lettre de cadrage sanitaire", indique-t-elle. 
INTERVIEW

Comment le déconfinement va-t-il s'organiser sur le territoire ? Alors que le Premier ministre Édouard Philippe doit présenter le plan de déconfinement mardi à l'Assemblée nationale, les élus locaux attendent des directives précises, notamment concernant les écoles. "Nous demandons à l'État une lettre de cadrage sanitaire", indique sur Europe 1 Cécile Gallien, vice-présidente de l'Association des maires de France.

"Le tandem maire-préfet va avoir à faire le maximum pour essayer de mettre en oeuvre toutes les conditions pour que ce déconfinement soit le plus réussi possible", assure-t-elle au micro de Wendy Bouchard. Mais les élus locaux ont également des attentes précises envers l'exécutif. "Nous demandons de la souplesse, mais aussi de l'État qu'il nous fasse une lettre de cadrage sanitaire", explique Cécile Gallien. 

"Un énorme travail qui nous est demandé"

"Nous sommes tous responsables, mais l'État doit assumer ses responsabilités au niveau sanitaire", poursuit l'élue LREM, maire de Vorey, en Haute-Loire. "Nous, les élus, nous mettrons en oeuvre ce qu'il faut faire en matière de désinfection des locaux, d'achat des masques, de savons pour les enfants, etc". Et de poursuivre : "Il y a un certain nombre de choses qu'on pourra, au vu de ce qui sera annoncé mardi, appliquer de la manière la plus pragmatique et la plus intelligente possible dans nos différentes écoles". 

Sur un éventuel usage du droit de retrait par les professeurs, Cécile Gallien rappelle que les maires "n'ont rien à dire sur cette question", les professeurs étant employés par le ministère de l'Éducation nationale. Du côté des personnels de cantine ou de ménage, gérés par les élus locaux, la plupart devraient répondre présent. "Pour l'instant c'est plutôt bien parti", assure Cécile Gallien, qui confie l'important défi que constitue la mise en place du retour en classe pour les élus.

"On a réquisitionné toutes les salles communales qui sont préalablement désinfectées, car s'il faut qu'on divise les classe par deux, il faudra que le matin, les cours aient lieu, et que l'après-midi, les élèves puissent réaliser des activités périscolaires", détaille Cécile Gallien. Et de conclure : "C'est un énorme travail qui nous est demandé".