David Lisnard était l'invité d'Europe 1 ce matin. 1:27
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Yanis Darras , modifié à
David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des maires de France, est revenu au micro d’Europe 1 sur le Conseil National de la Refondation initié par le président de la République. Si le maire de Cannes souligne "l'idée qu'il s'agit d'une grande messe pour se faire voir", il salue en revanche les avancées réalisées avec Emmanuel Macron pour soutenir les maires et favoriser la décentralisation.

Nouveau rebondissement pour le Conseil National de la Refondation (CNR) d'Emmanuel Macron. Après avoir annoncé qu'ils ne se déplaceraient pas, les associations d'élus locaux Régions de France, l'Assemblée des départements et l'Association des maires de France, seront présent jeudi pour assister à l'événement. 

Respect des institutions

"On tend la main" au gouvernement, à souligner David Lisnard au micro d'Europe 1, même s'il reconnaît un certain scepticisme sur ce conseil national de la refondation. "Avec Régions de France, département de France et l'AMF, nous avons dit que nous ne croyons pas au format du Conseil National de la Refondation car nous pensons que c'est une grande messe d'affichage", explique-t-il. 

"Mais nous sommes respectueux des institutions", souligne le maire de Cannes. Mais c'est un autre point plus important qui a décidé les associations d'élus. Le président de la République a reçu ce lundi les représentants de ces associations pour échanger quelques jours avant le Conseil National de la Refondation. "Il nous a donné rendez-vous de façon très rapide. Et pour la première fois, il y a un changement radical. Il nous a notamment donné raison sur le constat de la crise civique que traverse notre système". 

"Avancées majeures"

On a eu une discussion franche et directe. Et il a acté qu'il fallait enfin une grande loi de décentralisation, ce que l'Association des maires de France demande depuis longtemps", se réjouit son président. Et d'ajouter : "Il y a eu des avancées majeures jamais dites par le président jusqu'alors".

Si Emmanuel Macron tient parole, "on aura considérablement modernisé les pouvoirs publics en France", explique David Lisnard. Car, "la solution est dans la décentralisation, pas dans la bureaucratisation", termine-t-il.