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Immigration : l’UDR d'Eric Ciotti réclame une commission d’enquête sur son coût pour la France

Arthur de Laborde . 1 min

Le groupe UDR, dirigé par Éric Ciotti, demande l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire pour évaluer précisément le coût de l’immigration pour l’État. Une initiative qui intervient alors que les études sur le sujet se contredisent et nourrissent un débat de plus en plus polarisé.

Quel est l’impact économique réel de l’immigration en France ? C’est la question que souhaite trancher le groupe UDR à l’Assemblée nationale. Ce mardi 24 juin, son président, Éric Ciotti, a officiellement demandé l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire dédiée. L'objectif affiché est de chiffrer, de manière précise et transparente, les dépenses publiques liées à l’immigration, notamment dans les domaines de l’accueil, de l’hébergement, de la santé ou encore de l’aide sociale.

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Pour Éric Ciotti, il s’agit de combler un "angle mort" du débat national. À ses yeux, les données fiables manquent pour alimenter une discussion fondée sur les faits. Cette demande intervient dans un contexte d’affrontements d’expertises, où les études économiques sur le sujet s’opposent frontalement.

L’UDR souhaite remettre les "faits" au centre du débat

D’un côté, le think tank progressiste Terra Nova défend l’idée que l’immigration est non seulement utile, mais indispensable à la France, en particulier pour faire face au vieillissement de la population et aux pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs. De l’autre, une note récente de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie alerte sur un impact économique négatif : selon elle, l'immigration coûterait plus qu’elle ne rapporte à l’État, ne finançant que 86 % des dépenses publiques qu'elle génère. Le document évoque une perte potentielle de 3,4 % de PIB.

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Dans ce climat de confrontation idéologique, l’UDR souhaite remettre les "faits" au centre du débat. Dans ce contexte de bataille d'expertises, les députés UDR entendent donc avec cette commission remettre les faits au centre du débat. Si leur demande est validée à l'Assemblée, les premières auditions pourraient débuter dès le mois de juillet.