Coronavirus : la France exigera un test PCR négatif pour les voyageurs européens dès dimanche

Des tests PCR négatifs seront désormais demandés pour les voyageurs européens souhaitant se rendre en France.
Des tests PCR négatifs seront désormais demandés pour les voyageurs européens souhaitant se rendre en France. © Martin BUREAU / AFP
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avec AFP , modifié à
A partir de dimanche à minuit, un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ sera obligatoire pour la plupart des voyageurs européens voulant entrer sur le territoire français, a annoncé l'Elysée vendredi, en dehors des voyages essentiels liés au travail ou au transport terrestre par exemple.

La France exigera, à partir de dimanche à minuit, un test PCR négatif au coronavirus réalisé 72 heures avant le départ pour la plupart des voyageurs européens voulant entrer sur son territoire, a annoncé le président Emmanuel Macron au Conseil européen, a rapporté l'Elysée tard jeudi soir. Cette obligation s'appliquera "hors voyages essentiels", a précisé l'Elysée : "Les travailleurs frontaliers et le transport terrestre seront en particulier exemptés".

Des mesures déjà appliquées pour les voyageurs extra-européens

Paris avait déjà décidé le 14 janvier de soumettre à cette règle les voyageurs en provenance d'un pays extérieur à l'Union européenne (UE). Les travailleurs transfrontaliers et les travailleurs "essentiels" en étaient déjà exemptés. L'Elysée a précisé que l'approche choisie par le chef de l'Etat était également celle de "beaucoup de ses homologues européens".

A Stockholm, l'agence européenne chargée des épidémies a invité de son côté les Européens à "se préparer à une escalade rapide de la rigueur des mesures (pour contrer le virus) dans les semaines à venir afin de préserver les capacités de soins, ainsi qu'à accélérer les campagnes de vaccination".

Tous les voyages non essentiels déconseillés

En France, où le bilan frôle désormais les 72.000 morts, le nombre de contaminations enregistrées a de nouveau dépassé jeudi le chiffre de 20.000, et le spectre d'un troisième confinement semble se profiler. La décision d'Emmanuel Macron intervient à l'issue d'un sommet en visioconférence des 27 Etats membres lors duquel Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a sonné l'alarme sur "la situation sanitaire très grave" causée dans toute l'Europe par la pandémie de Covid-19.

Jugeant que "tous les voyages non essentiels doivent être fortement déconseillés", la dirigeante a cependant affirmé qu'il était "de la plus haute importance de continuer à faire fonctionner le marché unique", c'est-à-dire de continuer à permettre le transport "fluide des travailleurs essentiels et des marchandises à travers les frontières" des pays de l'UE.