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Comment les Républicains comptent rester au gouvernement sans braquer leurs électeurs

Mayalène Trémolet . 1 min
Les Républicains (Illustration).
Illustration Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP / © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

À l'heure de constituer son gouvernement, Sébastien Lecornu sait la tâche ardue, puisque le socle commun est de plus en plus divisé. De son côté, la droite semble ouverte à une large participation, avec les macronistes, mais pas à n'importe quelles conditions.

Après la passation avec François Bayrou mercredi 10 septembre 2025, Sébastien Lecornu s’attelle désormais à la composition de son gouvernement. Il réunit ce 11 septembre les chefs de partis du socle commun à ce sujet.

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Mais avant d’engager la moindre conversation sur les futures nominations, les Républicains ont une exigence : la signature d’un contrat de gouvernement. L’objectif posé par le président du Sénat, Gérard Larcher : connaître le projet du Premier ministre avant d’y adhérer, pour négocier en amont et obtenir des garanties.

Bruno Retailleau attendu au tournant

Concrètement, ce contrat, rédigé dans les prochains jours, doit porter sur plusieurs grands thèmes chers à la droite, comme le budget, évidemment, ou encore la sécurité, et l’immigration.

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Il faut dire que si les LR se félicitent de l’arrivée à Matignon d’un ministre qu’ils connaissent bien, et qu’ils estiment, le parti est conscient qu’il prend le risque d’être associé au bilan et à la politique d’Emmanuel Macron.

De son côté, Bruno Retailleau se sait particulièrement attendu au tournant par le Rassemblement national, qui ne manquera pas une occasion de pointer du doigt toute compromission de la droite.

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Toujours est-il que, malgré ce risque, dans les rangs LR, on se tient prêt. "Tout le monde veut y aller. Il y a trop de demandes et pas assez d’offres", résume un cadre du parti, qui ajoute que "nous avons tout à gagner, tout est bloqué de toute façon, ça montrera qu’on tente de sortir la France du blocage"...