Le chef de l'État veut montrer qu'il continue de croire dans cette nouvelle méthode. 1:24
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Jacques Serais
Trois mois après le lancement du Conseil national de la refondation (CNR), les représentants des partis politiques, les syndicats et les acteurs de la société civile sont conviés à une nouvelle réunion du CNR, ce lundi à l'Élysée. Le chef de l'État veut montrer qu'il continue de croire dans cette nouvelle méthode.

On prend les mêmes et on recommence. Entre le mois de septembre et ce début décembre, ceux qui avaient un avis critique sur le Conseil national de la refondation (CNR) n'ont pas changé d'avis. Gérard Larcher le président du Sénat, qui avait boycotté son lancement, sera de nouveau absent ce lundi. Pareil pour les représentants des partis d’oppositions et des syndicats les plus contestataires.

Rien n’a changé ou presque. Si ce n'est que désormais l'Élysée a de nouveaux arguments : "Le CNR, ce sont près de 2.000 réunions de terrains en trois mois", vante un proche du Président. Santé, éducation, modèle productif… À chaque fois un thème, des débats et une conclusion. Ce lundi, au programme ce sera biodiversité, inégalités et finances publiques.

"Des changements concrets et rapides"

Emmanuel Macron en est convaincu ces CNR "vont produire de la décision, des changements concrets et rapides, avec des moyens prévus pour cela". Peu importe les critiques, ses yeux, cette nouvelle méthode "met à mal les défenseurs du corporatisme". 

Et l'agenda ne doit rien au hasard : à l’heure de la présentation de la très contestée réforme des retraites jeudi par Élisabeth Borne, le chef de l'État a l'occasion ici de s’afficher en défenseur du dialogue et de la concertation.