Publicité
Publicité

Censure partielle de la loi Duplomb : «La loi constitutionnelle est plus forte que tout», se félicite Benjamin Lucas-Lundy

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Le député écologiste Benjamin Lucas-Lundy, était l'invité de La Grande interview Europe 1 ce vendredi. Au micro de Thomas Schnell, il est revenu sur la censure partielle de la loi Duplomb, notamment sur l'interdiction de l'utilisation de l'acétamipride.

Le Conseil constitutionnel s'est prononcé ce jeudi sur la loi Duplomb, qui doit permettre de lever une partie des contraintes sur les agriculteurs. Dans les faits, les Sages assurent que la loi a été adoptée dans les règles. Mais, "au regard des exigences de la charte de l'environnement", ils ont censuré l'article 2 visant à réintroduire l'acétamipride, un pesticide interdit en France depuis 2020. Le rétablissement de ce produit, qui est utilisé dans les 26 autres pays de l'Union européenne, était une des demandes des principaux syndicats agricoles, notamment pour soutenir les filières de la betterave ou encore de la noisette.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Mais ce pesticide a un impact sur les abeilles, et son impact sur la santé humaine est encore incertain, même si des études à plus ou moins grande échelle ont déjà pu être menées. Alors, la décision du Conseil constitutionnel est un soulagement pour le député écologiste Benjamin Lucas-Lundy, invité ce vendredi de La Grande interview Europe 1.

"Une remise en cause poutchiste"

"Je me réjouis que le droit soit plus fort que les lobbies de l'agrochimie et de leurs perroquets gouvernementaux et médiatiques", confie-t-il au micro de Thomas Schnell. "La loi constitutionnelle, elle s'impose à tous et elle est plus forte que tout. Et ce ne sont pas des parlementaires, des ministres qui seraient au-dessus des lois, au-dessus de la norme constitutionnelle", poursuit le député écologiste. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"L'État de droit, c'est précieux. C'est ce qui protège nos libertés fondamentales, c'est ce qui protège notre démocratie. La remise en cause à laquelle on assiste depuis hier soir est une remise en cause poutchiste", conclut Benjamin Lucas-Lundy.