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Jean-Rémi Baudot, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Face à la détresse estudiantine et une hausse de la demande des consultations psychologiques, Jean Castex a lancé l'idée d'un "chèque psy" pour permettre aux étudiants de rencontrer un spécialiste. De son côté, Emmanuel Macron devrait se rendre dans une université d'Île-de-France, jeudi, pour y débattre avec des jeunes.   

La crise sanitaire à des effets dévastateurs chez les étudiants français. Plusieurs suicides ou tentatives de suicides ont même été recensées ces dernières semaines. Face à cette détresse, le gouvernement tente de trouver une solution. Jeudi dernier, lors de la conférence de presse gouvernementale, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé que les travaux dirigés des étudiants de première année pourraient reprendre en demi-groupe.

Un chèque pour pouvoir consulter un psychologue

Mais alors que les demandes de consultations psychologiques sont en hausse de 30% en un an, selon le ministère, le Premier ministre Jean Castex a lancé quant à lui l'idée d'un "chèque psy" pour que les étudiants puissent consulter en ville. Selon les informations d'Europe 1, ce chèque prendra en charge trois consultations. Le dispositif devrait être mis en place dans les prochaines semaines. Une mesure qui vient s'inscrire dans la série d'aides à la lutte contre la paupérisation des étudiants : les repas à un euro, 200 euros en plus pour les boursiers en juin, 150 euros en décembre… Mais cela ne calme pas les inquiétudes.

Macron en déplacement dans une fac jeudi ? 

"Il faut aller plus fort avec des mesures exceptionnelles", plaide un cadre de la majorité. Sauf que le gouvernement est inaudible sur l'aide qu'il apporte. Voilà pourquoi Emmanuel Macron doit descendre lui-même dans l’arène. Ce week-end, il a publiquement répondu à une étudiante de Strasbourg, "il va falloir tenir" lui a demandé le président. Selon nos informations, le chef de l'État pourrait se déplacer jeudi dans une université de région parisienne pour y débattre avec des jeunes. Emmanuel Macron ne pourra pas faire l'économie de nouvelles mesures de soutien pour cette partie de la population. Car s'il a martelé "c'est dur d'avoir 20 ans en 2020", la réalité semble prouver que cela est toujours vrai en 2021.