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Baptiste Morin, édité par Juliette Moreau Alvarez , modifié à
Le projet de loi de finances est enfin présenté à l'Assemblée nationale lundi. Si les débats s'annoncent houleux, l'hémicycle n'aura que quarante jours pour se pencher une première fois que le texte. Parmi les nombreux mesures évoquées dans le projet de loi, plusieurs annonces phares seront scrutées de près.

L’examen du projet de loi de finances débute lundi matin à l’Assemblée nationale. L’hémicycle a quarante jours maximum pour la première lecture et de nombreux amendements seront adoptés au cours des prochaines semaines. Europe 1 vous explique ce qu'il faut retenir de ce texte dense qui va faire s'agiter le Parlement pendant ces prochaines semaines.

Plus de 10.000 postes de fonctionnaires créés

Il faut d'abord retenir la croissance, estimée 1 % en 2023. C'est là-dessus que repose le budget. Le chiffre est contesté par plusieurs instituts, dont l'OCDE, qui tablent plutôt sur une croissance de 0,6 %. Mais le gouvernement se veut confiant. La mesure phare de ce projet de loi de finances, c'est le bouclier tarifaire : 45 milliards d'euros pour contenir à 15 % la hausse du prix du gaz et de l'électricité et protéger le pouvoir d'achat des Français.

Ce projet de loi de finances 2023 prévoit aussi la création de 10.764 postes de fonctionnaires, la plus grande partie pour le ministère de l'Intérieur mais la Justice et les armées vont aussi en profiter. Et puis il y a un volet important pour l'emploi et les entreprises : 3,5 milliards d'euros pour l'apprentissage, 84 millions d'euros pour accompagner les demandeurs d'emploi de longue durée et la suppression d'une première moitié de la TVA à eux en impôts de production. 4 milliards d'euros de fiscalité en moins pour les entreprises.