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Budget : dernière ligne droite très incertaine pour Sébastien Lecornu, entre Sénat et Assemblée

Arthur de Laborde - Mis à jour le . 1 min
Sébastien Lecornu s'est dit opposé à "l'abrogation" de l'accord.
Sébastien Lecornu, Premier ministre. AFP / © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

L’exécutif doit encore passer plusieurs étapes, cette semaine, pour parvenir enfin à valider un budget pour 2026. Ce lundi 15 décembre, un premier vote au Sénat devrait pouvoir passer sans difficulté. La difficulté réside à l'Assemblée Nationale. Une commission mixte paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs, va être chargée, vendredi, d’aboutir à un budget "de compromis".

Une semaine décisive s'ouvre pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, toujours convaincu de pouvoir doter la France d'un budget avant le 31 décembre malgré de grandes incertitudes sur l'issue du budget de l’État, soumis au vote du Sénat lundi avant d'ultimes tractations.

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La périlleuse commission mixte paritaire

Moins d'impôts et moins de dépenses. Ce sont les mots d'ordre de la majorité de droite du Sénat qui s'apprête à voter un budget très différent de la copie du gouvernement. Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs tentera ensuite, vendredi, de trouver un accord sur le texte, une opération très périlleuse au vu des divergences qui subsistent entre les deux chambres.

Sur le papier, le bloc central domine. Un accord avec la droite est possible, mais il serait certainement rejeté à l'Assemblée qui a le dernier mot et où aucune majorité ne se dégage.

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Vote d'une loi spéciale

Pour sortir de l'impasse, une seule option s'ouvre pour Sébastien Lecornu : le 49.3, à condition de ne pas provoquer la censure des socialistes, à qui le Premier ministre a promis qu'il n'activerait pas l'arme constitutionnelle.

À ce stade, il est difficile de savoir comment un vote pourrait intervenir avant le 31 décembre. En cas d'échec de la CMP, ou de rejet de ses conclusions, les discussions reprendront au mois de janvier avec, d'ici là, le vote d'une loi spéciale pour permettre la continuité de l’État.