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Budget 2026 : le Rassemblement national propose un contre-budget et promet 36 milliards d'économies

Alexandre Chauveau (Service Politique) - Mis à jour le . 1 min
Budget 2026 : le Rassemblement national propose un contre-budget et promet 36 milliards d'économies
Budget 2026 : le Rassemblement national propose un contre-budget et promet 36 milliards d'économies Bastien Ohier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP / © Bastien Ohier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le projet de budget du gouvernement propose un effort global d'une trentaine de milliards d'euros pour 2026, entre hausse des prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards). Le RN a présenté son contre-budget, proposant de réaliser 36 milliards d'euros d'économies.

Le RN a présenté, ce jeudi 23 octobre, son contre-budget pour 2026, proposant de réaliser 36 milliards d'euros d'économies pour réduire le déficit, avec dans le détail 50 milliards de baisse des dépenses et 14 milliards de baisses des recettes. "Remettre l'Etat à la bonne place, arrêter les dépenses inutiles, inefficaces, voire toxiques et surtout répondre aux préoccupations des Français", tel est l'objectif du Rassemblement national, dont le contre-budget doit servir de "ligne directrice" durant les discussions budgétaires, a résumé la présidente du groupe des députés RN, Marine Le Pen.

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Le projet de budget du gouvernement propose un effort global d'une trentaine de milliards d'euros pour 2026, entre hausse des prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards). Les députés discuteront à partir de vendredi en séance de la partie recettes du budget de l'Etat, qu'ils ont rejetée en commission dans la nuit de mercredi à jeudi. Le contre-budget RN liste 32,4 milliards de "dépenses inefficaces". Parmi elles, la baisse de la contribution française à l'Union européenne (8,7 milliards), la baisse des moyens dévolus aux "agences et opérateurs" de l'Etat (7,7 milliards) et la baisse de l'Aide publique au développement (2,3 milliards). 

Marine Le Pen a demandé à son groupe d'être présent dans les prochaines semaines

Ces propositions tranchent avec celles des autres groupes mais Marine Le Pen assume tout en s'opposant dans le même temps à certaines hausses d'impôts réclamées par la gauche comme la taxe Zucman. Une manière de s'attaquer au procès en irresponsabilité intenté par ses adversaires, mais aussi une volonté d'apparaître moins urtiquante pour les électeurs de droite. Sur la forme, la patronne des députés RN a demandé à son groupe d'être très présent dans les prochaines semaines dans l'hémicycle pour tenter d'obtenir des victoires symboliques à revendiquer auprès de ses électeurs.

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