Blocage Sciences Po jeudi : Le Pen tance les étudiants qui «devraient respecter cette démocratie»

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Marine Le Pen a jugé vendredi "très inquiétant" le blocage la veille de l'accès à Sciences Po Paris © EMMANUEL DUNAND / AFP
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avec AFP
Marine Le Pen a jugé vendredi "très inquiétant" le blocage la veille de l'accès à Sciences Po Paris par des étudiants souhaitant faire entendre leur voix dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle, affirmant que "ces petits jeunes devraient respecter cette démocratie".

Marine Le Pen a jugé vendredi "très inquiétant" le blocage la veille de l'accès à Sciences Po Paris par des étudiants souhaitant faire entendre leur voix dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle, affirmant que "ces petits jeunes devraient respecter cette démocratie".

"Ils ont raté le cours démocratie ?"

"Sciences po, ils ont raté le cours démocratie? Ils ont séché ? Ils faisaient quoi ? Ils sont partis en week-end ? Le cours démocratie, le cours Constitution", a raillé la candidate du Rassemblement national, interrogée par BFMTV et RMC. "Nous sommes un pays qui a la chance immense d'avoir un système démocratique, je trouve que ces petits jeunes devraient respecter cette démocratie", a affirmé Mme Le Pen.

"Il y a des élections et ils ne peuvent pas, par des blocages - je crois que c'est profondément antidémocratique - s'opposer à la volonté exprimée par la peuple français", a-t-elle poursuivi. "Et que ce soit des étudiants de Sciences Po, je crois que c'est quand même très inquiétant (...) parce que ce sont ceux qui justement étudient les sciences politiques, donc étudient notre système démocratique", a-t-elle ajouté.

"Non à l'extrême droite"

Plusieurs centaines d'étudiants se sont rassemblés jeudi devant la Sorbonne à Paris, partiellement occupée, pour faire entendre leur voix dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle, et environ 150 autres ont bloqué l'accès à Sciences Po Paris, avant d'être chassés par des militants d'extrême-droite.

A Sciences Po, des banderoles indiquaient: "Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers" ou "Non à l'extrême droite".