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Avant le vote de confiance, les députés LR au défi de l’unité

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min

À seulement quatre jours du vote de confiance sollicité par François Bayrou à l'Assemblée nationale et qui devrait marquer sa chute à la tête du gouvernement, les députés des Républicains s'unissent difficilement derrière leur chef, Bruno Retailleau. Si le ministre de l'Intérieur ne veut pas renverser le Premier ministre, au moins une dizaine de députés LR ne voteront pas la confiance lundi.

Face à la chute programmée de François Bayrou, les Républicains font face à un défi : rester unis. Si leur chef de file, Bruno Retailleau, ne veut pas renverser le Premier ministre en mêlant les voix de la droite à celles du Rassemblement national et de La France insoumise, la question divise dans les rangs.

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Selon nos informations, au moins une dizaine d'entre eux ne voteront pas la confiance lundi 8 septembre.

"On est dans le brouillard", dit un cadre du parti

Et plus François Bayrou parle, plus on hésite à voter contre, confiait un élu. Mais une autre réplique : "Beaucoup d'entre nous ne veulent surtout pas d'une dissolution qui ferait monter le Rassemblement national."

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De son côté, Laurent Wauquiez exige des concessions importantes de la part du Premier ministre. Par exemple, l'abandon de la suppression des deux jours fériés.

Mais au sein du parti, le constat est le même. La question, ce n'est pas François Bayrou ou la participation au gouvernement, c'est celle de la préservation d'une unité. "Franchement, on est dans le brouillard", soupire un poids lourd du parti.

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Certains veulent croire, malgré tout, que la chute du gouvernement pourrait leur être favorable. "Ça nous rendrait notre rôle de parti d'opposition", explique un député pour qui la démission de François Bayrou permettrait surtout de rompre, pour de bon, avec le macronisme.