Eric Ciotti 1:17
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Alexandre Chauveau // Crédit photo : Frederic Dides / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
À quelques jours de la réunion avec le président de la République, Éric Ciotti a rappelé ce dimanche son souhait de faire peser la balance de son côté. Après la séquence retraites, le patron des Républicains compte bien cette fois-ci montrer l'unité de son parti au reste du monde politique.

Il n'y a pas qu'à gauche que l'on fait sa rentrée. Ce dimanche, Les Républicains se sont réunis devant près de 3.000 militants, dans les Alpes-Maritimes avec un seul objectif : souligner leur unité. Car, comme tous les autres chefs de partis politiques, le patron des LR Éric Ciotti a été invité par le chef de l'État Emmanuel Macron le 30 août, pour une session de travail autour des grands thèmes qui ont fait la Une de l'actualité pendant l'été. 

"Prenez nos propositions"

Mais si Éric Ciotti affirme s'y rendre de bonne volonté, "dans l'intérêt supérieur du pays" dit-il, le président des Républicains demeure méfiant à l'égard de l'initiative d'Emmanuel Macron. Hors de question pour lui de participer à ce qu'il redoute être un nouveau coup de communication du chef de l'État. Après s'être déchiré au printemps sur la réforme des retraites, cette fois, Les Républicains veulent afficher leur unité et tenter d'imposer ses mesures à l'exécutif. 

"La palabre a trop duré. Je dirai au président de la République : 'Si vous voulez sincèrement que les choses avancent, alors prenez nos propositions'. Elles sont prêtes. Arrêtons de tergiverser, agissons !", s'est-il exclamé devant les militants ce dimanche. 

Profiter des divergences de la majorité

Éric Ciotti fait ainsi allusion aux propositions de loi de la droite sur l'immigration, mais aussi à la baisse des impôts, alors que le budget 2024 sera voté dans quelques semaines. LR tente donc de s'affirmer comme un parti de gouvernement au moment où les premiers tiraillements apparaissent dans la majorité.

Le patron LR appelle d'ailleurs son parti à incarner l'espérance. Un message plein de sens pour ce dernier, alors qu'il prononce ces mots en s'adressant directement à Laurent Wauquiez, présent à ses côtés.