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«Aujourd’hui, l’Assemblée nationale est otage du PS», assure Alexandre Devecchio

Ugo Pascolo

Alexandre Devecchio revient sur l'échec des deux motions de censure contre le gouvernement Lecornu II. Et plus précisément sur l'attitude des députés LR qui ont n'ont pas voté en faveur du changement. Une erreur de calcul selon l'éditorialiste, qui explique pourquoi dans "Eliot Deval et vous".

Un retour de bâton à venir ? Jeudi, le gouvernement Lecornu II a survécu à deux motions de censure, notamment grâce aux députés LR qui, à une exception près, n'ont pas voulu renverser la table du jeu politique. Mais pour Alexandre Devecchio, cela montre surtout que "les députés LR ont eu peur de perdre leur siège."

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Un mauvais calcul, selon l'éditorialiste au micro d'Eliot Deval et vous, puisqu'ils "finiront par le perdre quand il y aura des prochaines élections." Pour ce fin observateur de la vie politique, "il valait mieux affronter le peuple". 

Ce refus témoigne également "d'un manque de confiance en soi terrible, d'un manque de conviction, d'un manque de capacité à convaincre les Français", pointe Alexandre Devecchio qui ajoute : "Aujourd'hui, cette Assemblée nationale est otage du Parti Socialiste, puisque Marine Le Pen a dit qu'elle censurait quoi qu'il arrive. C'est le Parti Socialiste qui a le doigt sur la gâchette. Si le PS censure, il n'y a plus de gouvernement. En réalité, c'est le Parti Socialiste qui va dicter l'agenda politique pour les prochains mois."