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Appel à la démission d'Emmanuel Macron : «Un président de la République n'est pas un Kleenex jetable», affirme Agnès Pannier-Runacher

Europe 1 . 1 min

Le 8 septembre prochain, François Bayrou va se soumettre à un vote de confiance à l'Assemblée nationale. Tout indique que le Premier ministre ne le gagnera pas et devra donc remettre sa démission au chef de l'État. Pour sortir de cette situation, plusieurs demandent le départ d'Emmanuel Macron. Pour Agnès Pannier-Runacher, ceux-là sont "prêts à sacrifier les institutions du pays".

François Bayrou vit-il ses derniers jours à Matignon ? Tout semble indiquer que le Premier ministre ne remportera pas le vote de confiance auquel le chef du gouvernement va se soumettre le 8 septembre prochain. Si certains appellent à une nouvelle dissolution de l'Assemblée pour sortir de cette impasse politique, d'autres demandent le départ du président. 

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Ce qui se déroule depuis un an à l'Assemblée nationale est une "stricte représentation du vote des Français"

Un départ qui provoquerait donc une élection présidentielle anticipée. Invitée d'Europe 1 soir, Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique, estime que ceux "ce sont les egos qui parlent et qu'ils parlent tellement fort qu'ils sont prêts à sacrifier les institutions et la stabilité du pays pour leur petit avenir politique". 

Une chose que la ministre ne peut accepter. De plus, elle affirme que "un président de la République n'est pas un Kleenex jetable, ça représente quelque chose. C'est une institution au-delà de l'homme". Selon elle, ce qui se déroule depuis un an à l'Assemblée nationale est une "stricte représentation du vote des Français". 

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"Ce que les Français nous ont dit, c'est qu'il y avait trois grandes forces politiques : une force divers droite, une force qui représentait le bloc central et une force qui était d'extrême gauche, on va dire un peu à gauche. Et là encore, moi j'en appelle à la responsabilité et d'ailleurs beaucoup de responsables politiques disent 'nous on est prêt à discuter'".