Olivier Dussopt est ministre délégué aux Comptes publics. 3:58
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Antoine Terrel , modifié à
Invité samedi d'Europe 1, le ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt a assuré que l'Etat resterait au chevet des entreprises mises en difficulté par l'épidémie de coronavirus. "Tant qu'il y a des contraintes qui pèsent sur les entreprises, nous répondons présent,", assure-t-il. 
INTERVIEW

Alors que la vie reprend peu à peu son cours grâce à l'amélioration des conditions sanitaires, le gouvernement ne compte pas relâcher trop tôt l'effort de soutien aux entreprises. Le projet de loi de finances rectificative (PLFR), qui sera présenté le 2 juin en conseil des ministres, comprendra ainsi 15,5 milliards d'euros supplémentaires pour financer les aides d'urgence mises en place l'an dernier. Invité samedi d'Europe 1, le ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt est revenu sur ces aides exceptionnelles, et assure que le gouvernement restera au chevet des entreprises le temps qu'il faudra. 

"Tant qu'il y a des contraintes qui pèsent sur les entreprises, nous répondons présent,", assure-t-il. Et pour la fin progressive de ces aides, "nous irons beaucoup moins vite pour les secteurs qui connaissent encore des difficultés", précise le ministre. Par exemple, "tant que nous maintenons des restrictions sur l'activité des restaurateurs, il faut les aider, tant que nous maintenons la fermeture des discothèques, il faut les accompagner". 

"Tant qu'il y a des contraintes, nous répondons présent"

"Nous avons fait le choix du quoi qu'il en coûte, qui est la seule réponse possible pour garder notre économie à flots", assume aujourd'hui le membre du gouvernement. "Nous mettons en œuvre ces moyens, et tant que la crise est là, tant qu'il y a des contraintes qui pèsent sur les entreprises, nous répondons présent". 

Bien sûr, reconnaît Olivier Dussopt, "à la fin de l'épidémie, nous éteindrons progressivement ces mesures". "Nous avons annoncé que pour les secteurs qui n'ont plus de contraintes, on arrêtera progressivement", développe-t-il. Aussi, pour le fonds de solidarité, "dans les secteurs qui n'ont plus de contraintes, nous le maintenons intégralement pour l'activité de mai, puis, pour les activités de juin-juillet-août, nous tiendrons compte de la perte d'activité par rapport au chiffre d'affaires antérieur, et ce sera prise une prise en compte dégressive : d'abord 40%, 30%, 20% du chiffre d'affaires".