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Martin Lange, édité par Juline Garnier
Suite à l'affaire McKinsey, le Parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour "blanchiment aggravé de fraude fiscale". La polémique autour du recours par le gouvernement de ce cabinet de conseil intervient comme une épine dans le pied d'Emmanuel Macron, en pleine campagne. Le président-candidat n'a pas manqué de réagir mercredi soir sur TF1.

Une enquête qui tombe mal pour le président-candidat. Les cabinets de conseil agissent comme une épine dans le pied d'Emmanuel Macron avec l'affaire McKinsey qui, d'après le Sénat, n'auraient versé aucun impôt sur les sociétés entre 2011 et 2020. Des soupçons suffisants pour le Parquet national financier, qui a ouvert une enquête mercredi. Un rebondissement judiciaire et politique qui a fait réagir Emmanuel Macron. Le président-candidat à l'élection présidentielle était invité sur TF1 le soir même de l'ouverture de l'enquête préliminaire.

"C'est très bien que le juge, les contrôleurs fiscaux se saisissent d'une affaire quand on dit qu'une entreprise aurait fraudé, c'est très bien. Je n'ai pas en commenter les détails parce que la justice est indépendante", a-t-il déclaré.

"C'est une chose de dénoncer, il faut corriger"

Mais la justice ne se saisit pas de l'usage de cabinets de conseil, elle se saisit d'une fraude fiscale. Et ça, c'est très bien. Deuxième chose : moi, j'ai répondu à ce sujet des entreprises qui ne payent pas leurs impôts en France alors qu'elles y font des bénéfices. C'est le combat que je mène depuis cinq ans qu'on a menées en européen. Sous la présidence française de l'Union européenne dans les semaines à venir. Nous allons enfin pouvoir faire passer cet impôt minimum. C'est une chose de dénoncer, il faut corriger", a ajouté Emmanuel Macron lors de son interview.

Pour le président-candidat, quand une entreprise fait des profits dans un pays, elle doit payer l'impôt. De son côté, dans un communiqué, le cabinet de conseil McKinsey affirme respecter les règles fiscales françaises et "se tient à la disposition des autorités compétentes".